Côte d’Ivoire : la Polyclinique Farah se dote d’un appareil d’IRM cardiaque

Dans un contexte de concurrence accrue dans le secteur médical, la Polyclinique Farah d’Abidjan poursuit son développement, en faisant l’acquisition d’un appareil d’IRM cardiaque.

La Polyclinique Farah d’Abidjan, fondée par le docteur Walid Zahreddine, poursuit son développement. L’établissement vient d’acquérir un appareil à imagerie magnétique (IRM) cardiaque, le premier du genre de l’Afrique subsaharienne hors Afrique du Sud. Le coût d’un IRM cardiaque est d’environ 1,45 milliards de francs CFA (2,2 millions d’euros).

« Cet appareil à IRM permet de diagnostiquer de façon pointue les maladies du cœur. Il permet d’analyser la fonctionnalité du cœur et de déterminer la viabilité le muscle cardiaque en cas d’infarctus » a confié à Jeune Afrique le docteur Walid Zahreddine lors de la présentation de ce nouvel investissement. Un radiologue a été formé en Afrique du Sud pour en assurer le fonctionnement.

Le développement de la Polyclinique Farah d’Abidjan a nécessité un investissement de 15 milliards de Francs CFA, financé sur fonds propres et grâce à un prêt de la BGFI Côte d’Ivoire. Walid Zahredine a pour partenaire la société Holea Holding, du puissant conglomérat agro-industriel Carré d’Or.

Hub sous-régional

Les établissements sanitaires privés de Côte d’Ivoire se mènent une guerre en termes d’investissements dans des projets d’extension et d’acquisition d’équipements de dernière génération, avec pour objectif de capter les touristes sanitaires de l’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale, alors que le pays veut se repositionner comme un hub sanitaire sous-régional.

Selon les chiffres des professionnels du secteur, chaque année les évacuations sanitaires de la région vers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord coûtent 50 milliards F CFA. Une importante manne que veulent engranger les cliniques du pays.

Le groupe Novamed s’est ainsi engagé dans un programme d’investissement de 18 milliards F CFA pour renforcer son plateau technique. Pionnière dans ce domaine, la Polyclinique internationale Sainte Anne (Pisam) prévoit un investissement de 42 millions d’euros dont 16,8 millions d’euros déjà en cours de réalisation.

Par jeuneafrique