Finalement, Coca-Cola ne se séparera pas de son principal embouteilleur africain

La maison-mère de Coca-Cola, qui souhaitait se désengager de son premier embouteilleur africain, Coca-Cola Beverage Africa (CCAB), est revenue sur cette stratégie.

Depuis Atlanta (États-Unis), Coca-Cola a annoncé le 20 mai une révision de sa stratégie sur le continent africain. Le géant américain, qui prévoyait de restructurer son entreprise de mise en bouteilles en Afrique, Coca-Cola Beverages Africa (CCBA), a en effet finalement décidé de conserver pour le moment sa participation majoritaire dans cette unité.

La marque au logo rouge est blanc revient ainsi sur sa volonté de focaliser son activité sur le marketing et la revente de sa potion « secrète ». « Nous avons décidé il y a plusieurs années de ne plus être ni actionnaire majoritaire ni gestionnaire de nos embouteilleurs », déclarait ainsi en juin 2018 à Jeune Afrique Imad Benmoussa, directeur général Égypte et Afrique du Nord de Coca-Cola.

Présent dans 12 pays

Et pourtant, tout en indiquant avoir eu des échanges avec d’éventuels partenaires tels que Coca-Cola HBC et son concurrent Coca-Cola European Partners, le groupe a finalement fait machine arrière quant à la cession de CCBA.

« Bien que nous restions attaché au processus de re-franchisation, nous pensons que Coca-Cola à tout intérêt à continuer de détenir et exploiter CCBA » a simplement déclaré l’entreprise dans un communiqué. En plus de CCBA, Coca-Cola collabore avec huit autres embouteilleurs sur le continent, qui sont les principaux représentants et revendeurs de la marque.

Lancée en 2014 par Coca-Cola, SAB Miller et l’investisseur sud-africain Gutsche Family Investments, CCBA est actif dans 12 pays d’Afrique australe et d’Afrique de l’Est, dont l’Afrique du Sud et le Kenya, ce qui en fait le plus important embouteilleur de la célèbre boisson sur le continent. L’objectif de CCBA à sa création était d’améliorer la distribution et la présence de Coca-Cola en Afrique.

Par jeuneafrique