La prosternation de la lecture du Coran

Lors de la lecture du Coran, il y a un petit symbole (avec la forme d’une porte) à la fin de certains versets, Ce symbole est l’indication de la recommandation de se prosterner c’est la prosternation de la lecture du Coran ou encore « Soujoud At Tilawa », ce Hadith démontre le caractère non obligatoire mais recommandé. Quels sont les versets du Coran à la suite desquels il est recommandé de se prosterner ? Il y a quinze versets dans la Coran à la suite desquels il est recommandé de se prosterner et les savants sont en consensus sur le fait qu’il n’y en a pas plus de quinze. L’imam Ibn Hazm (mort en 456 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus sur le fait qu’il n’y a pas plus de quinze prosternations dans le Coran ». (Maratib Al Ijma’ p 37) Les versets à la suite desquels il est recommandé de se prosterner sont reconnaissables dans le Coran par le fait qu’il y a un trait au dessus et un signe à la fin du verset. Voici les versets en question : 1. Sourate Al A’raf n°7 verset 206 2. Sourate Ar Ra’d n°13 verset 15 3.

Sourate An Nahl n°16 verset 50 4. Sourate Al Isra n°17 verset 109 5. Sourate Maryam n°19 verset 58 6. Sourate Al Hajj n°22 verset 18 7. Sourate Al Hajj n°22 verset 77 8. Sourate Al Fourqan n°25 verset 60 9. Sourate An Naml n°27 verset 26 10. Sourate As Sajda n°32 verset 15 11. Sourate Sad n°38 verset 24 12. Sourate Foussilat n°41 verset 37 ou 38 13. Sourate An Najm n°53 verset 62 14. Sourate Al Inchiqaq n°84 verset 21 L’imam Chawkani (mort en 1250 du calendrier hégirien) a dit : « il n’y a pas de péché pour celui qui la délaisse et que ceci a eu lieu durant un rassemblement sans que personne ne réprouve ce qui a été dit montre le consensus des compagnons sur cela ». (Neyl Al Awtar vol 5 p 343). Il est aussi légiféré de se prosterner lorsque l’on récite un verset de prosternation durant la prière que ce soit pour la personne qui prie seule, pour celle qui prie comme imam ou pour celle qui prie derrière un imam que ce soit dans une prière obligatoire ou dans une prière surérogatoire. L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « Il n’y a pas de divergence sur le fait que la prosternation lors de la récitation du Coran est une sounna pour la personne qui récite comme pour celle qui l’écoute, que la personne qui récite soit en train de prier ou qu’elle ne le soit pas ». (Al Majmou’ Charh Al Mouhadhab vol 3 p 551)