L’homme, un être plein de sentiments et non pas une machine

Le fait que nous remarquons la vie tourner en un simple espace pour travailler, sans tâtonner des moments chaleureux d’émotions hu- maines qui confèrent une sorte d’intimité et d’humanisation en éloignant la brutalité de la routine, est un sujet qui nécessite de s’y arrê- ter, parce que ceci se réfère à un grand dés- équilibre qui contrôle le parcours de la vie sociale et des relations humaines.

Il est nécessaire de trouver une place où l’homme rejette et exprime ses sentiments ; ceci est conforme à sa nature et son instinct formé sur la base qu’il est un être social aima- ble, qui aime et s’associe.

Si vous prenez comme exemple l’une des communautés occidentales : l’Allemagne, vous trouverez que le travail, avec tout ce que cela signifie comme atmosphère alourdie, contrôle tous les domaines de la vie là-bas, public et privé. Quant à la mentalité alle- mande, elle est fière d’être une mentalité pra- tique qui planifie pour l’avenir et ne produit que le meilleur. Ce fait a conduit la chance- lière Merkel à s’interroger sur le manque de rire chez les Allemands, en disant : « Je ne sais vraiment pas pourquoi ils ne rient pas ? ! » ; une remise en question licite à la lumière d’une vie sociale quasi inexistante.

En effet, certains essaient d’utiliser des moyens pour accroître le bonheur et le sourire qui ont disparu des lèvres et des visages, y compris le sport, mais en vain. Selon les athlètes entraînés, même les jeux de sport qu’ils pratiquent, les considèrent comme un acte qui doit être appliqué, ce qui le rend fati- guant, puisque pratiquer des faits a formé une obsession psychologique qui a poussé à per- dre le plaisir de la vie et sa saveur en appré-

ciant le sentiment humanitaire général, en termes de familiarité et de déploiement du bonheur, sans que la mentalité matérielle ne contrôle les moindres détails, jusqu’à ce que l’homme est devenu un simple homme-robot qui ne fait que ce qui lui est demandé de faire ; une machine dépourvue de sentiments et de sensations.

En outre, la télévision allemande a essayé et essaye des programmes ironiques pour provo- quer le rire chez tous les groupes d’âge, afin de les sortir de la monotonie et de l’atmo- sphère du travail qui se reflète sur la structure de la famille et de la société. Ainsi, la com- munication humaine perd beaucoup de sa va- leur et de son importance en termes de cohésion, de solidarité et de compassion, surtout que la technologie a renforcé le fait de s’éloigner de la langue de communica- tion entre les personnes : il n’y a plus de vi- sites réciproques, ni des conversations privées, ni des relations intimes qui pous- sent l’homme à se sentir comme un être humain présent, ayant des sentiments qui doivent être déchargés, en les partageant avec les autres.

Les résidents dans la société allemande voient que la séparation – entre le mari et sa femme ou entre les parents et leurs en- fants – est facile ; puisqu’ils ont à l’origine un manque de communication nécessaire qui protège leur cohésion. Ils n’ont simple- ment devant eux que le chemin du travail, qui est la loi, pour résoudre leurs pro- blèmes en suspens, sans prendre d’efforts pour les résoudre d’une manière à faire des rapprochements et un échange de mots et de conseils ; ceci perd la joie et l’originalité

des relations humaines.
Il est nécessaire de faire revivre l’esprit social interactif avec l’autre au niveau des émotions, pour tenir compte de ce comportement com- municatif qui apporte de la chaleur aux liens humains, faisant face à la menace de la désin- tégration et de la marginalisation, par rapport à la hausse de l’immersion linguistique dans les comptes matériaux mortels.

La renaissance de cet esprit, ne se fait pas à travers des programmes feints dont l’impact se termine rapidement, mais grâce à la sensi- bilisation nécessaire de toutes les institutions officielles et civiles sur l’importance de faire revivre le sentiment humanitaire général et le

besoin de solidarité, de compassion et des échanges réguliers de visites, l’échange de bons sentiments et l’abolition de toutes les en- tretoises qui empêchent l’interaction requise confirmant l’identité de l’homme, développant ses émotions et sentiments, et travaillant pour redresser ses conditions psychologique, com- portementale et sociale. L’homme est un être social de première classe et non pas seulement une machine productive ; même les machines, ont besoin d’huiles spéciaux pour continuer leur travail sans problèmes, être le cas des êtres humains possédant un r, des sentiments et un esprit.