L’icône de la résistance Palestinienne, Ahed Tamimi est en France

 

Symbole de la résistance Palestinienne et du courage face à l’oppression et aux abus israéliens dans les territoires Palestiniens occupés, Ahed Tamimi a passé huit mois dans les geôles israéliennes pour avoir giflé deux soldats israéliens. 

Alors que l’espoir faiblissait mois après mois, la jeune fille a finalement été libérée le 29 juillet dernier. Une libération fortement médiatisée malgré les pressions des autorités israéliennes. 
Depuis, Ahed poursuit le combat, un combat bien inégal, le pot de terre contre le pot de fer, des armes et des tanks d’un côté et une volonté et une détermination de fer de l’autre. 
Après des mois d’incarcération, la jeune militante est plus que jamais déterminée à dénoncer la répression qui sévit dans son pays. 
Elle a choisi la France pour venir témoigner de la violence de l’occupation sioniste et défendre la résistance Palestinienne. 
Accompagnée de ses parents et de ses frères, la jeune fille est arrivée en France où, après avoir participé à la fête de l’Humanité, elle se rendra le 18 septembre prochain à Nantes, à l’invitation de l’Association France Palestine Solidarité, pour une soirée publique avec la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine à 20h00 (Salle festive Nantes-Nord – 73, avenue du Bout-des-Landes- Tram : ligne Orvault Grand Val, arrêt René Cassin).
Puis, à Grenoble (Echirolles) le 20 septembre 2018, et enfin à Nancy (Tomblaine) le 22 septembre 2018 à la Salle communale 2-8 Bd Henri Barbusse à Tomblaine à 16h.

Un voyage qui a bien failli être annulé après avoir été interdit par les autorités israéliennes. En effet, selon François Leroux de l’Association France Palestine solidarité (AFPS), la famille Tamimi n’a pas été autorisée à quitter le pays. Mais grâce à la mobilisation de l’AFPS qui est intervenue auprès du Consulat de France à Jérusalem, du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et du président de la République, l’interdiction a été levée.

« Ahed possède un lien particulier avec Nantes », souligne François Leroux. « En 2015, elle était venue jouer une pièce à Nantes-Nord et à La Chapelle-sur-Erdre, avec la troupe de théâtre de son village. Des jeunes Nantais avaient aussi joué la même pièce. Et nous sommes nombreux à être allés, depuis, à Nabi Saleh ».

Invitée d’honneur de la fête de l’Humanité à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), la militante de la cause palestinienne, a répondu aux questions de RT France, ce 14 septembre.

« Le message que j’ai envie d’envoyer au monde, c’est qu’il est urgent qu’il regarde la vérité en face. Les Palestiniens souffrent toujours de l’occupation israélienne »
La jeune militante appelle à « boycotter Israël » et à « répandre la vérité » : « Le message que j’ai envie d’envoyer au monde, c’est qu’il est urgent qu’il regarde la vérité en face. Les Palestiniens souffrent toujours de l’occupation israélienne. Mon peuple demande à être soutenu ».