Tariq Ramadan reste mis en examen pour viols

Tariq Ramadan n’a pas obtenu gain de cause auprès de la justice. Formulée en décembre dernier, sa demande d’annulation de ses deux mises en examen pour viols, dans les affaires qui l’opposent à Henda Ayari et la dénommée Christelle, a été rejetée ce jeudi 14 mars par les magistrats de la chambre de l‘instruction dont l’arbitrage était très attendu.

Ces derniers ont confirmé la décision des juges qui avaient estimé, l’été dernier, que cette requête était “prématurée”. L’islamologue genevois, remis en liberté mi-novembre sous contrôle judiciaire et moyennant une caution de 300 000 euros, est inculpé depuis le 2 février 2018 pour deux viols, dont un sur personne vulnérable, ce qu’il persiste à nier, reconnaissant des « relations sexuelles consenties ».

RFI