Tariq Ramadan sur le point d’être mis en examen en Suisse

Selon les dernières révélations du Point, Tariq Ramadan n’échappera pas à une nouvelle mise en examen pour « viol avec circonstance aggravante de cruauté », cette fois-ci en Suisse, son pays natal.

Quatrième plaignante à accuser l’islamologue genevois de l’avoir « séquestrée, insultée, violée et battue », le 28 octobre 2008, dans un hôtel de la rive droite de Genève, une Suissesse, convertie à l’islam et âgée d’une quarantaine d’années au moment des faits, fait une victime suffisamment crédible aux yeux de la justice helvète qui, au terme de plusieurs semaines d’enquête, a mis en évidence que « le seuil nécessaire pour justifier l’ouverture d’une instruction pénale est largement atteint, et ce, depuis le début de la procédure déjà ».

D’après les informations rapportées par le Point, cette nouvelle victime présumée de Tariq Ramadan, qui a porté plainte contre lui le 13 avril 2018,  « décrit des scènes d’horreur comparables à ce qu’auraient subi les victimes présumées du prédicateur en France », après avoir accepté de boire un café avec l’intellectuel musulman et avoir été entraînée à monter dans sa chambre, sous le prétexte de « l’aider à monter une planche à repasser et un fer, en prévision d’une émission de télévision ».

« Il me disait qu’il y avait deux catégories de femmes qui refusaient de l’embrasser : les prostituées et les espionnes. Il m’a alors redemandé si j’étais des RG [Renseignements généraux] », relatait-elle en avril dernier dans La Tribune de Genève.

Contactées par le Point, des sources proches du dossier estiment fort probable que Tariq Ramadan, incarcéré à la prison de Fresnes depuis le 2 février dernier, soit prochainement auditionné à Paris, courant octobre, afin que « le  prévenu puisse prendre position sur les charges pesant sur lui ».

En outre, Maryam Ramadan, la fille aînée de Tariq Ramadan, serait, semble-t-il, dans le collimateur de la justice helvète pour avoir, dans un tweet posté début août, levé un coin du voile sur l’identité de la plaignante, ce qui « constitue une infraction en droit suisse », précise l’article du Point.

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