Verratti ne croit pas au match truqué

L’UEFA et la justice ont des doutes quant au résultat du dernier match de Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et l’Etoile Rouge de Belgrade, au point qu’une enquête préliminaire a été ouverte. Mais pour Marco Verratti, tout est faux…

Il faudra peut-être un peu de temps avant que l’on sache quelle valeur donner à la belle victoire (6-1) du Paris Saint-Germain sur l’Etoile Rouge de Belgrade, le 3 octobre dernier en Ligue des champions. Car en fin de semaine dernière, le quotidien L’Equipe a dévoilé l’information selon laquelle l’UEFA a été alertée par les autorités de signaux permettant de croire en un trucage de cette rencontre. Des joueurs de la formation serbe ont-ils à ce point levé le pied pour que le club de la capitale puisse gagner avec cinq buts d’écart ? Dans les rangs franciliens, chaque sollicitation se ponctue du même discours: aucune implication, totale surprise.

Nasser Al-Khelaïfi en tête ne comprend pas pourquoi de tels soupçons pèsent sur cette partie. Un son de cloche dont Marco Verratti s’est fait l’écho ce dimanche soir, au sortir du succès de l’Italie en Pologne (0-1) dans le cadre de la Ligue des nations. “On n’a rien senti. Ce sont des choses que l’on peut lire dans le journal, mais il n’y a rien de vrai, a certifié le milieu de terrain international transalpin sur la chaîne L’Equipe. On a joué au football, un grand match. Ce n’est pas la première fois que l’on gagne avec cet écart. L’an passé, contre le Celtic, on avait gagné 5-0 et 7-1. Ce sont des problèmes qui ne nous intéressent pas“. L’ancien prodige de Pescara nie en bloc, tout comme le club serbe par ailleurs, qui semblait envisager un temps de porter plainte contre le quotidien sportif français avant de faire machine arrière.

Personne n’ose donc croire à la possibilité que l’Etoile Rouge puisse avoir laissé échapper un match de Ligue des champions par simple appât du gain. Charge désormais à la justice de faire toute la lumière sur cette triste affaire qui, si elle devait être avérée, plongerait incontestablement le monde du ballon rond dans la crise et ferait sans nul doute naître de nombreuses autres suspicions