« Avant le 10 Mouharam l’ensemble des créatures de Dieu dans les cieux et la terre ont pleuré la tragédie de Karbala », tel sont les propos de l’Imam Traoré Lacina, lors de la cérémonie d’Achoura. La commémoration d’Achoura tenue, ce jeudi 20 septembre 2018, le centre islamique libanais a servi de cadre à la communauté de la commune de Marcory

Le 10 Muharram est une date marquée dans l’histoire de l’Islam. L’assassinat du petit-fils du Prophète (s a w), Hussein (ra), qui a eu lieu le 10 de Muharram en l’an hégire 61 reste la grosse tache noire de ce grand jour. Dans une atmosphère lourde, avec des larmes et de tristesse que les libanais de Côte d’Ivoire ont commémoré. l’Achoura a honoré cette journée en présence de l’imam principale de la communauté libanaise, Cheick Anane Zaoud. Ils ont revisité les derniers instants de Hussein (ra), figure emblématique de la religion musulmane sur le massacre de Karbala à travers la lecture attristée. Pour le Cheick Hassan Traoré, directeur du centre, ce jour est une grande date pour nous. Nous sommes en noir car, la ténue noir représente pour l’humanité presse que le symbole de deuil, donc nous l’avons porté pour sécher les larmes du PROPHÈTE. Le comportement du musulman ce jour-là, c’est la tristesse. « Si Le Prophète Mohammad (s a w) est attristé c’est l’ensemble de sa communauté qui doit le soutenir dans ce moment. Car, il dit dans l’un de ses hadits certifiés : ‘’quiconque ne s’intéresse pas à nos affaires n’est pas de notre communauté’’. Donc s’il nous arrive de dire que Mohammad (s a w) est attristé, l’ensemble des croyants doivent le soutenir à ce moment précis. Raison pour laquelle, on a choisi le 10 Mouharam pour commémorer l’assassinat de l’imam AL HOUSENI ». C’est aussi un moment de recueillement, par ce qu’il a été dit que quiconque récent une douleur pour l’amour du Prophète, pour l’amour de sa sainte famille, le coran l’a souligné, alors c’est une douleur partagée avec lui, donc on ne pouvait pas rester en marge de cette date. Izou Dine Coll: Konaté Aïcha