Ce fut une belle fête qui consacre la maternité de la jeune fédération, célébra l’hymne de l’amour et la fraternité universelles à travers le message de Mohammed (psl) prophète au destin singulier couronné par Dieu lui-même comme la «Miséricorde de l’Humanité ». A l’ouverture de cet important événement le Président du CNI a prononcé un discours qui devait orienter le congrès et la vie de la communauté musulmane pour les années à venir.
* Monsieur le Ministre d’Etat, chargé des Relations avec les Cultes et du Dialogue avec les Partis et Groupements politiques représentant
* Monsieur le Ministre Léon Konan Koffi, représentant le Président de la République ;
* Excellences Messieurs les Ambassadeurs ;
* Excellences Messieurs les Imams;
* Honorables invités ;
* Chers frères et sœurs,
Y-a-t-il, pour une association comme la nôtre, moments plus solennels que ceux qu’il nous est donné de vivre ce matin ? Y-a-il joie plus légitime que celle qui nous habite en ces instants mémorables ?
Enfin, y-a-t-il reconnaissance plus éclatante et témoignage plus éloquent que ceux que nous offre votre présence massive et distinguée à ce premier Congrès du Conseil National Islamique?
Mesdames et Messieurs,
Ces deux jours de rencontre constituent les premiers jalons important de notre quête inaugurée un 9 janvier 1993. Ce jour là, des milliers de musulmans, n’écoutant que la voix de leur foi et libérés de peurs réelles ou supposées, ont envahi la grande mosquée d’Adjamé pour poser l’acte mémorable de la naissance du Conseil National Islamique.
Monsieur le Ministre d’Etat, ce premier matin, vous étiez déjà à nos côtés pour représenter notre regretté Président Félix HOUPHÖUET-BOIGNY. Votre présence aujourd’hui ne nous
surprend donc pas ; si elle est un acte de devoir, elle est aussi et peut être surtout un acte de Tolérance et de Fraternité.
Pourrais-je manquer de saluer avec chaleur et reconnaissance toutes celles et tous ceux qui ont honoré notre invitation ?
Vous êtes venus du Liban, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal, du Maroc, d’Arabie Saoudite, de France, du Nigeria etc. Vous êtes venus apporter votre soutien et vos bénédictions à vos
frères et sœurs de Côte d’Ivoire. Personne, au demeurant, ne s’en étonnera. La solidarité islamique transcende les frontières, tant il est vrai que l’Islam, s’il a une terre de naissance (le Hedjaz), n’a ni peuple ni nation d’élection.
Chers frères et sœurs, nous sommes particulièrement heureux, fiers et émus de vous souhaiter la bienvenue dans notre pays.
Je voudrais également exprimer notre profonde gratitude à Mesdames et Messieurs les Ministres, à leurs Excellences Messieurs les Ambassadeurs pour l’intérêt tout particulier qu’ils
portent à notre Association et à l’Islam en général. Depuis, le 9 janvier 1993 de nombreuses personnes, parmi lesquelles on compte des non musulmans, ont soutenu notre action, dans la discrétion comme au grand jour, convaincues de la justesse de notre cause. A l’heure du premier bilan je voudrais, au nom du Conseil National Islamique, leur dire combien leurs dons, leurs conseils, leurs prières nous ont été d’un précieux réconfort. Puisse Allah, le grand dispensateur, leur en donner la récompense. A suivre…