“Contre les films obscènes, la Chahada est mon remède”

ier d’Abidjan. A cause de mon amour pour la religion, j’ai le respect et l’estime des vieux, vielles, femmes, enfants et mes semblables. Pour certains, je suis un modèle, un formateur. En un mot on m’appelle Oustaz parmi les miens. Mais je suis un célibataire et je vis au quoti- dien les difficultés liées à mon statut. Car la tentation des femmes me fatigue énormément. De plus la perversité de tout genre est entre autres mes réalités. Matin et soir se sont les jeunes filles ha- billées en sexy qui déambulent autour moi et me font la cour. Ce n’est pas fa- cile car lorsque la nuit tombe, couché dans mon lit en passant en revue ma journée, j’ai une forte envie de désir charnel. Et ce désir me pousse à aller re-

garder les films X. Ah oui ! Un oustaz qui doit suivre ce genre de films qui ne feront que baisser sa foi pour assouvir cette sensation innée. Nul n’est à l’abri, car nous consommons tous du sel. Mais dès que je prononce la profession de foi, cette sensation disparait aussitôt et je rends gloire à Dieu. De même, il m’ar- rive parfois de prendre l’initiative pour aller chez les prostituées mais la volonté de mon Seigneur me permet d’atténuer mon désir grâce à la CHAHADA. C’est l’occasion pour moi de donner ce re- mède à mes frères et sœurs pour qu’il s’y consacre à prononcer cette phrase si lé- gère dans la langue mais lourde dans la balance.

Un fidèle lecteur