Emergence de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire : la Fondation HININ, la condition indispensable pour l’émergence de l’éducation musulmane

D ans le cheminement vers l’émergence de la communauté musulmane, plusieurs outils sont indispensables, et incontournables. Mais de tous ces outils, l’école musulmane, est l’outil le plus précieux, le rempart pour protéger notre foi dans un environnement mouvant. Un environnement où du jour au lendemain, le rouge devient bleu, et le bleu devient rouge. Par un simple mécanisme de l’exercice d’un vote, on promulgue un texte qui va à l’encontre de valeurs universelles et millénaires. Il faut donc se donner les moyens intellectuels, et moraux pour se protéger en toute légalité, et légitimité.

Aussi la formation et l’éducation au sein de nos familles, et dans nos écoles sont les premiers véritables instruments dans ce combat planétaire contre nos valeurs communautaires et nationales. Car ici il s’agit de la formation de tous les enfants de la Côte d’Ivoire sans distinction aucune. Ainsi nous ne cesserons jamais de féliciter le COSIM pour le lancement de son méga projet de construction de neuf lycées et collèges, dans huit régions de notre pays, avec l’appui inestimable du Président Alassane OUATTARA. Le Cheick Ahima et El Hadj Alassane OUATTARA ont joué leur partition dans l’avènement et la réalisation concrète de l’école musulmane.

Maintenant il appartient à chaque musulman, chaque mosquée et à chaque institution islamique nationale d’accompagner le Président du COSIM et le chef de l’Etat. Dans cette perspective, la Fondation ‘‘HININ’’ a été mise en place pour apporter le soutien financier colossal dont l’école musulmane aura besoin pour accomplir sa mission dans les meilleures conditions. Afin de doter cette fondation de moyens conséquents, nous proposons entre autres : 1) l’instauration d’une journée de l’éducation musulmane ; 2) Une quête nationale pour le soutien à l’éducation musulmane, durant de mois de Ramadan.

On pourrait dédier le deuxième vendredi de chaque mois de Ramadan à cette opération. Ici on ferait appel aux dons des fidèles et collectes uniquement dans les mosquées ; 3) Le prélèvement volontaire sur les frais de pèlerinage d’une somme forfaitaire de 10.000 par pèlerin, en faveur de la fondation HININ pour l’école musulmane ; 4) On pourrait cibler spécifiquement mille mosquées capables de donner chaque année, au mois de Ramadan la somme de un million (1.000.000) à la Fondation HININ soit un milliard FCFA chaque année. 5) Il faut pouvoir identifier et convaincre cent personnalités du monde des affaires, de la politique, des arts et du sport capables de débourser un million (1.000.000) par an. Soit cent millions au profit de l’éducation musulmane en Côte d’Ivoire. Ainsi en faisant le tour de table, la communauté musulmane pourrait collecter aux bas mots, plus d’un milliard par an. Cette somme serait un apport décisif dans la maintenance, et le développement des infrastructures éducatives que viennent de mettre à notre disposition le chef de l’Etat, et le Cheick AHIMA. En un mot comme en cent, prenons notre destin en mains après tant de grâce du Seigneur et des efforts du chef de l’Etat et du Cheick AHIMA, par un soutien massif aux œuvres de la fondation HININ. A la semaine prochaine Incha Allah

Abou khal fatim