Guardiola balance sur Raiola et Pogba

Avant le derby entre City et United, samedi en Premier League, Pep Guardiola a répondu aux récentes attaques de Mino Raiola en faisant une étonnante révélation sur Paul Pogba.

Le derby est lancé ! A la veille du choc entre les deux Manchester, qui peut déjà sacrer City en cas de victoire contre United, Pep Guardiola a lâché une petite bombe, vendredi en conférence de presse, en révélant que Mino Raiola lui avait proposé Henrikh Mkhitaryan et Paul Pogba cet hiver. Le très influent agent et lui ne sont pas amis, loin de là. Récemment, le premier avait dézingué le second, le qualifiant de “zéro absolu”, de “chien” et de “lâche”.

Invité à répondre à ces attaques, le manager des Citizens n’a d’abord pas voulu réagir: “Je répondrai une autre fois. Aujourd’hui, avant le match, non.” Puis, agacé, il s’est ravisé. “Allez, d’accord, je vais lui répondre, a-t-il lâché. Donc je ne comprends pas pourquoi je suis… Enfin si, je suis d’accord avec lui. Les gens découvrent mes secrets, je suis un mauvais gars, je suis un lâche. Je ne comprends pas pourquoi je suis un si mauvais type.”

“J’ai dit non”

“Je ne lui parle jamais, a-t-il poursuivi. Alors je ne sais pas, peut-être qu’Ibra (Mino Raiola est l’agent de Zlatan Ibrahimovic, qui n’apprécie pas Pep Guardiola depuis leur collaboration au Barça, ndlr) lui a expliqué des choses sur moi… Mais, il y a deux mois, il m’a offert Mkhitaryan et Pogba. Pourquoi ? Ça l’intéressait qu’ils jouent avec nous ? S’il est censé protéger ses joueurs, il doit savoir qu’il ne peut pas les amener à un gars comme moi, à un chien.”

Et le technicien catalan d’enchaîner: “Me comparer à un chien, ce n’est pas bien. Il doit respecter les chiens.” L’entraîneur des Sky Blues, “surpris” par cette proposition, a expliqué qu’il n’y avait pas donné suite. “J’ai dit non. Nous n’avons pas assez d’argent pour acheter Pogba parce qu’il est très cher, a-t-il indiqué. Comme un chien, il veut que ses joueurs viennent ici. Non. Il mérite que ses joueurs jouent avec des meilleurs gars que moi, mais il sait aussi que je suis un grand manager.”

Par Thomas Pisselet: sports.fr