Le sexe en islam : que d’interdits grotesques !

Dans le cadre de cet article, nous vous convions à une mission anthropologique sur les pratiques sexuelles musulmanes. Vous allez découvrir les règles qui régissent ce qui se passe lorsque les barbus se déculottent et que les voilées se dévoilent. Que les lecteurs ne s’attendent pas à une plaisanterie de notre part, cette analyse est extrêmement sérieuse et nous pouvons jurer que toutes les données que nous leur présentons ne sont pas issues de notre imagination mais qu’elles se trouvent réellement dans trois opuscules, celui de Knoun al-idrissi al-hasni bu Muhammad : « Le mariage et ses rapports intimes », commentaire du poème d’Ibn Yamoun[1] ; celui de Ghazâli (1058-1111) : « Des vertus du mariage »[2] ; celui de Cheikh Boureïma Abou Daouda : « Le mariage en Islam »[3]. Tous ces textes sont, pour les musulmans, toujours en vigueur. Chers lecteurs, entrons dans les chaudes nuits islamiques en nous posant trois questions : Où ? Quand ? Comment ?

 les papas et les mamans musulmans sont-ils autorisés à s’aimer ?

La première règle islamique à respecter est que personne ne doit pouvoir entendre leurs ébats, ni les voisins, ni les autres épouses, ni les enfants, l’islam considère qu’entendre les ébats des autres : « C’est un acte de mal dont il faut s’éloigner. » Autrement dit : « Sache que la bonne règle en matière de rapports intimes, c’est de les accomplir dans un lieu où on n’entend ni voix, ni bruit. Voilà mon Ami ! Et où il n’y a personne d’autre que les deux partenaires ». L’islam estime que les deux époux doivent être isolés d’abord parce qu’il s’agit de protéger sa nudité, encore qu’il existe une certaine tolérance en ce qui concerne la servante : « Si le mari aime retrouver sa femme, la bonne conduite en la matière consiste à ce qu’il n’y ait personne d’autre dans la chambre que son épouse ou sa servante car il s’agit d’une nudité et la nudité doit être protégée. » Les docteurs de la foi ont tendance à estimer que même si la servante dort d’un profond sommeil, les époux doivent s’abstenir.

Par contre, les époux musulmans ne sont pas obligés d’avoir leurs rapports intimes dans un lit et une chambre à coucher, rien d’obligatoire en ce domaine du moment que les époux sont isolés, les ébats peuvent se faire n’importe où dans le logement.

Mais, il existe tout de même un problème, comme un musulman peut épouser jusqu’à quatre femmes, comment avoir des relations avec une épouse sans que les autres entendent leurs ébats ? Les « Savants musulmans » considèrent qu’il n’est pas permis à un homme d’avoir des relations sexuelles avec une épouse si sa énième épouse a la possibilité de les entendre, l’interdit est encore plus strict si celle-ci peut les regarder : « C’est pour cela que les juristes ont dit que si un homme a deux épouses et demande à l’une d’elles d’avoir des rapports sexuels pour que l’autre regarde et entende ce qui se passe entre eux, à elle de refuser cela. Elle ne figurera pas parmi les femmes désobéissantes car cela est vil, c’est un acte illicite… »

Mais s’il n’y a qu’une pièce comme logement pour toute la famille, comment faire ? Afin d’éviter que les enfants puissent être témoins de leurs ébats, les époux doivent s’isoler par « une protection opaque et baisser la voix ».

Maintenant, quels sont les lieux haram, c’est à dire les lieux interdits ? Il s’agit avant tout de deux endroits : « les toits et les arbres fruitiers car cela nuit à l’enfant à naître. » Personnellement, nous n’avons jamais entendu parler de couples batifolant sur les toits d’immeuble, mais tous les goûts sont dans la nature. Quant à l’interdiction de faire l’amour sous les arbres fruitiers, nous n’avons pas d’explication à donner autre que le risque de recevoir un fruit mûr sur les fesses.

L’islam interdit également les rapports intimes en faisant face à la qibla ou en lui tournant le dos, ceci lorsque le couple se trouve en plein air ou dans le désert. S’ils ont lieu dans une maison, le couple peut faire face à la qibla ou lui tourner le dos, cela est permis. L’important est que cela ait lieu dans un endroit clos. Cependant, tous les docteurs de la foi ne sont pas d’accord, la règle générale est la suivante : « Il convient aussi qu’au cours des rapports le mari évite de faire face à la qibla par respect pour celle-ci. Il faut également qu’il se recouvre ainsi que son épouse d’un tissu. L’Envoyé de Dieu se couvrait même la tête, et baissait le ton de sa voix en disant à son épouse : « Fais montre de sérénité ! »

Il est formellement interdit aux musulmans de se faire des câlins sous la lune ou sous le soleil, en raison de ce qui est rapporté à ce sujet, à savoir que ces astres maudissent ceux qui ont des relations sexuelles à leur clarté : « Le fait d’avoir des rapports intimes sur les toits ou sous un arbre fruitier ou en face du soleil ou en face de la lune favorise chez l’enfant attendu des penchants pour le vol et l’arrogance. »

Si cela est exact, il paraît évident que les parents de certains hommes politiques ont dû recevoir quelques coups de soleil pendant la conception de leur rejeton, à moins qu’ils aient visité les toits.

Résumons : le couple doit être isolé, le lit n’est pas obligatoire, il faut éviter la lune et le soleil, les toits et les arbres fruitiers.

Maintenant que nous avons examiné où les musulmans peuvent avoir des rapports intimes, nous allons étudier à quels moments.

Tout d’abord, il existe un principe intangible en Islam qui nous rend cette religion assez sympathique, une femme n’a aucunement le droit de se refuser à son mari : « Il ne faut pas perdre de vue que la femme n’a pas le droit de se refuser à son mari si elle n’a aucune excuse valable, la déchargeant de cette obligation, telle une incapacité physique ou une douleur intense. Aussi, Abu Hurayra rapporte que le Prophète a dit : « Lorsque l’homme invite sa femme au lit et que celle-ci refuse de venir, les Anges restent à la maudire jusqu’au matin » Cela relève d’un célèbre hadith de Mahomet. Les ruses féminines pour éviter l’accouplement conduisent les femmes en enfer : « Abd Allâh ibn Mas’ud a dit : « J’ai entendu l’Envoyé de dieu dire : Dieu maudit les Mussawwifat. On lui a dit : Qui sont les Mussawwifat, Ô Envoyé de Dieu ? Il a dit : al-Mussawwifat, c’est la femme qui, lorsque son mari l’invite au lit, fait semblant d’être occupée et qui le fait marcher jusqu’à ce que le sommeil le gagne. » Lorsque nous vous disions que l’islam a des côtés sympathiques !

En principe, tous les moments sont permis en islam pour les galipettes : « À tout heure, de jour comme de nuit, sans un moment ou ordre précis, de consommer les rapports ? Ô toi qui es concerné, il t’est permis et dans la sourate de la Vache, ceci est bien dit. » Car comme le dit Allâh : « Vos femmes sont pour vous un sillon fertile. Allez à votre sillon, comme vous le voudrez. » II, 223. Hardi laboureurs ! Haut les cœurs, vous avez du travail à toute heure ! En fait, il est tout de même quelques moments plus propices : « Mais le début de la nuit est meilleur. Sois attentif même si on a dit l’inverse et on a préféré le début du mois. » Tout simplement parce qu’il reste assez de temps pour se purifier ensuite. Quels jours sont plus propices aux câlins, d’après l’islam ? « Et les nuits du vendredi et du lundi sont sans doute les plus favorables. »

Par contre, il existe deux moments formellement interdits, d’abord pendant les règles : « Car c’est un mal. Tenez vous à l’écart des femmes durant la menstruation ; ne les approchez pas tant qu’elles ne sont pas pures.» La femme est impure pendant cette période, il est même conseillé au mari de faire lit à part, par contre le mari peut s’occuper du « haut » : « La femme ayant ses règles doit mettre sa robe et tu peux t’occuper du haut ». C’est une interdiction capitale, car d’après les docteurs de la foi, si le mari ne peut se retenir et s’il naît un enfant (conçu durant les règles ?) il pourrait avoir la lèpre !

Il est à noter que si le mari ne peut pas se retenir et commet cette infraction à la loi, il peut compenser cette faute en versant un dinar : « Celui qui par erreur ou par faiblesse, a eu un rapport avec sa femme alors qu’elle est en menstrues, doit faire l’aumône d’un dinar ou demi dinar » Il n’y a pas de petites recettes pour la caisse de l’umma. Mais dès que la femme retrouve sa pureté, il est permis au mari d’approcher sexuellement sa femme : « après le lavage ou une simple ablution ».

La deuxième interdiction formelle en islam est : « s’il ne reste plus suffisamment de temps pour la prière » La prière passe évidemment avant la bagatelle. Quatre périodes ensuite sont strictement interdites : « Et la nuit de l’Aïd al-Adhâ, comme la première nuit de chaque mois. À laquelle il faut ajouter la nuit du milieu de chaque mois. Ainsi que les dernières nuits de chaque mois. » Si un enfant est conçu pendant la nuit de l’Aïd ce sera un criminel, les autres nuits sont interdites en raison de la parole de Mahomet : « N’accomplis pas l’acte sexuel au cours de la dernière nuit du mois ni au cours de celle du milieu. » Car les démons assistent à l’accomplissement des rapports pendant ces nuits et « la folie et la démence » tomberaient sur l’enfant ainsi conçu.

Les moments simplement déconseillés par les docteurs de la foi sont : « Prends garde à avoir des rapports en cas de soif, ou de faim, mon Ami ! Voilà ce que tu dois savoir. Ainsi qu’en cas de colère et d’allégresse, ou en cas de satiété ou de longue veillée, ou en cas de vomissements ou de diarrhée ou à la suite de ta sortie du Hammam, ou avant en cas de grande fatigue ou de saignée. »

En effet, lorsque le mari a faim ou soif, ses forces sont diminuées, en cas d’allégresse ou d’euphorie, cela provoque la cécité, en cas de satiété, cela provoque les douleurs des articulations. Autres conseils donnés par les docteurs en islam : « L’homme au tempérament sec doit éviter les rapports intimes durant les moments de grande chaleur et l’homme au tempérament froid doit les éviter durant les périodes de grand froid. Il doit les diminuer en été et en automne et les délaisser totalement au moment de la propagation des épidémies. »

Autres conseils : « L’adage dit : Trois choses peuvent tuer : Faire l’amour le ventre vide ou le ventre plein ou après la consommation de la viande séchée. » Un petit en-cas avant les « gouzi-gouzi » serait donc conseillé en islam, par contre la viande des Grisons est fortement prohibée avant les galipettes, les Suisses sont mal partis !

Résumons, les musulmans mariés peuvent avoir des rapports charnels à tout moment, que ce soit le jour ou la nuit, du moment que la femme est pure, la femme musulmane doit satisfaire son mari à chaque fois qu’il le demande. Les ébats sont déconseillés lorsqu’ils ont faim ou soif, lorsqu’ils sont en colère ou en état d’allégresse, lorsqu’ils ont des diarrhées ou des vomissements, etc. etc.

Maintenant que nous avons étudié où et à quels moments, nous allons passer aux choses concrètes et analyser : Comment ?

Première obligation, à chaque fois que le mari musulman approche sexuellement sa femme, il doit avant tout invoquer Allâh : « Au nom d’Allah ! Seigneur, écarte-nous de Satan et écarte Satan de ce dont Tu nous pourvois » Sinon Satan s’enroule autour de son sexe !

Première chose, il est indispensable de se mettre tout nu : « Prends garde à consommer les rapports intimes dans le vêtement car cela relève sans doute de la pire ignorance. Au contraire, mon ami ! Tout ce qu’elle porte doit être enlevé. » Car : « Le fait de se débarrasser de tout vêtement et de se mettre tout nu avant l’acte sexuel est une chose demandée et voulue, dont il est mention dans le verset :« Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles. » Certains docteurs de la foi indiquent que pour les hommes : « il est recommandé de plier ses vêtements pendant la nuit parce que ce geste leur redonne de la vigueur » ! Il est tout à fait permis que le mari et la femme regardent leur nudité, mais cela est discuté par les docteurs de la foi qui ne sont pas d’accord sur ce sujet, ainsi Mahomet aurait dit : « Lorsque l’un de vous couche avec sa femme ou sa servante, il ne doit pas voir son sexe car cela risque de provoquer la cécité. » Le sexe des femmes musulmanes rendrait aveugle !

Bien, une fois la prière faite et après s’être déshabillé, les docteurs de la foi conseillent au mari musulman de ne pas se jeter sur son épouse comme une bête : « Il est interdit au mari de se jeter sur sa femme comme un sauvage. » Il est nécessaire qu’il y ait des « préliminaires » ou d’un joli mot de Mahomet qu’il y ait des « messagers entre les deux époux », c’est-à-dire des baisers, caresses, des mots doux, etc.

Une fois les préliminaires accomplis, passons aux choses sérieuses ! Quelles positions préconise l’islam? « Il est donc permis au mari de faire l’amour avec sa femme comme bon lui semble et dans la position qui leur plaît ; de devant ou de derrière à la seule condition que ce soit dans le vagin et non dans l’anus comme cela est confirmé par la Sunna authentique du Prophète. » Toute position est donc acceptée en islam mais la sodomie est strictement interdite. Il est cependant des docteurs de la foi qui déconseillent certaines positions : « Évite en matière de rapports intimes la position debout, ainsi que la position assise qui est à éviter, évite ensuite la position couchée sur les côtés, en raison des maux qui peuvent atteindre le bassin, quant au fait qu’elle soit sur toi, c’est interdit en raison du mal causé à l’organe génital. Sois donc attentif. » Et vous aussi lecteur ! La position debout « affaiblit les reins et les genoux », la position assise provoque des « douleurs au niveau des reins, du ventre, des nerfs et donne des ulcères » La position allongée sur le côté nuit au bassin. Le musulman doit éviter d’être sous son épouse : « On doit également éviter que la femme se mette au-dessus de l’homme parce que cette position provoque des ulcères dans l’organe génital masculin. »

Quelles sont alors les « positions conseillées » ? « L’auteur de ‘al-Idhah’ note à ce sujet : la position que la femme aime par-dessus tout au moment des rapports consiste en ceci : La femme s’allonge sur son dos et l’homme se met au-dessus d’elle. Mais elle garde la tête inclinée vers le bas. Il soulève son bassin grâce à un oreiller et frotte l’extérieur du sexe de sa femme avec le bout de son propre sexe. Ensuite, il fait ce qu’il veut. »

Autre recommandation : « Il convient pour le jeune mari qui retrouve au cours de la première nuit de noces son épouse vierge de ne pas éjaculer à l’extérieur comme le font certains hommes ignorants. » Le sperme du mari musulman doit se répandre à l’intérieur de son épouse car le but ultime est d’avoir des enfants, afin de multiplier le nombre des croyants. C’est pour cette raison que le coït interruptus est toléré en islam mais déconseillé, Mahomet l’ayant qualifié « d’enterrement caché ».

Les docteurs de la foi donnent quelques conseils aux épouses : « La femme doit serrer très fort au moment de l’éjaculation car cela donne beaucoup de plaisir à l’homme. » Au moment disons « crucial » le mari doit réciter : « C’est Lui, qui de l’eau, a créé un mortel, puis il a tiré de celui-ci une descendance d’hommes et de femmes. Ton seigneur est Tout-Puissant. » Un pense-bête affiché au-dessus du lit serait conseillé.

Combien de fois les époux musulmans peuvent-ils faire l’amour ? Contrairement à ce que de mauvaises langues affirment, la femme a des droits en islam, la preuve : « Elle a droit à deux fois, mon Ami ! Pendant chaque semaine en moyenne, ou une fois pour préserver la santé, comme cela est rapporté traditionnellement. » Le mari musulman a donc des devoirs conjugaux à exécuter au moins deux fois par semaine. Autre preuve du féminisme islamique : « Il est interdit au mari de se lever après avoir éjaculé tant que sa femme n’a pas joui ou autorisé le mari à se lever. » Non mais !

Comment le mari peut-il savoir que sa femme a joui ? « Le signe de l’éjaculation de sa part. Ô mon jeune Ami! C’est la transpiration de son front et son resserrement autour de son mari. » ; « À cela s’ajoutent d’autres signes allant dans le même sens comme le relâchement général de son corps et le fait qu’elle répugne par pudeur à regarder l’homme. Il lui arrive aussi d’avoir parfois des spasmes. »

Bien, résumons, les époux musulmans peuvent se rapprocher sexuellement dans n’importe quelle position, la femme n’a pas le droit de se refuser à son mari, mais le mari ne peut pas se débiner si sa femme n’a pas joui, lorsqu’elle transpire, c’est bon, il peut se reposer.

Quant aux caractères physiques de l’enfant à naître, les docteurs de la foi islamique ont des positions originales : « Lorsque le sperme dégagé par l’homme domine celui de la femme, l’enfant conçu ressemblera à ses oncles paternels. Et lorsque c’est celui de la femme qui domine, l’enfant conçu ressemblera à ses oncles maternels. »

Nous constatons donc que le musulman passe ainsi sa vie à devoir reconnaître ce qui est hallal, licite, et haram, illicite, et ceci pour tous les aspects de sa vie, même les plus intimes. Il doit suivre un catalogue de règles sans fin et sa vie sexuelle est tout autant déterminée par la religion que les autres aspects de sa vie.

La conclusion s’impose donc d’elle-même : la laïcité, c’est la liberté !