Les Hajjaj de Bordeaux accueillis aux chants de Talaa al-Badru ‘Alayna

Le Hadj accompli avec piété efface les péchés. D’après Abû Hurayra, qu’Allah soit satisfait de lui, le Prophète (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam), a dit :

« Celui qui aura fait le pèlerinage sans commettre d’actes impudiques, ni de désobéissances, (sera absous de ses péchés et) redeviendra tel qu’il était le jour où sa mère l’a enfanté . (Boukhari)

Dans une version de ce hadith, il dit (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam) :

« Que celui qui désire accomplir le Hadj s’empresse de le faire, car il peut tomber malade, être exposé à la pauvreté, ou il peut perdre son moyen de transport ». » (Ahmad, Ibn Mâdja (Al-Albânî : Hasan))

Lorsque le pèlerin revient on doit l’accueillir chaleureusement, avec respect pour l’expérience qu’il a vécue. Il a une aura spéciale quand il rentre du Hajj, il produit un effet sur les personnes qui l’entourent.

C’est l’expérience magnifique que des hajjaj fraîchement débarqués de la Mecque ont vécu à l’aéroport de Bordeaux.

Ils ont été accueillis avec le chant traditionnel « Talaa al-Badru ‘Alayna », que les Ansâr (habitants de Médine) ont chanté à l’arrivée du Prophète (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam) à Médine, pour lui souhaiter la bienvenue après la fin de la Bataille de Tabouk.

Lorsque les pèlerins ont franchi le terminal des arrivées, leurs familles ainsi que des membres de l’association IEFM de Bordeaux leur ont souhaité la bienvenue en leur offrant des dattes et du lait et en les saluant chaleureusement.

Voilà le parfait exemple dont chacun de nous devrait s’inspirer pour accueillir nos pèlerins qui ont accompli leur Hajj avec dévouement.

Chaque année, des millions de musulmans convergent vers les lieux saints de la Mecque. Un engouement qui n’est dû qu’à l’envie irrépressible de visiter « beit » Allah soubhana wa ta’ala. Un endroit où la foi et le recueillement sont les seuls mots d’ordre. Un lieu qui n’est comparé à aucun autre au monde. Et seuls les musulmans peuvent ressentir cela.

Le Hadj est l’un des piliers de l’Islam qu’Allah, exalté soit-Il, a prescrit aux musulmans capables de l’accomplir. Il dit, à Lui la Gloire (sens du verset) :

« […] Et c’est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d’aller faire le pèlerinage de la Maison. Et quiconque ne croit pas… Allah Se passe largement des mondes ». (Sourate 3 – verset 97)

C’est l’une des œuvres les plus méritoires et l’un des moyens les plus éminents de se rapprocher d’Allah, exalté soit-Il.

Ces millions de corps qui n’en forment qu’un dans l’adoration de leur Créateur jusqu’à en oublier la « dunia », la vie d’ici-bas, dans le seul but de ressentir une sérénité indéfinissable.

Lorsque le musulman se rend en pèlerinage, il laisse derrière lui tout ce qui le rattache à ce bas-monde, le travail, les enfants, les études, la nourriture et les plaisirs qui lui font oublier son devoir de croyant.

Une fois qu’il foule du pied les lieux saints et malgré les privations physiques, le fait de dormir mal, de manger peu, contrairement aux habitudes, l’âme est reposée, elle est illuminée par les barakats des lieux.

Là, plus de différences, le riche, le pauvre, le jeune, le vieux, habillés du même vêtement, n’ont qu’un seul désir, celui de satisfaire Allah Exalté soit-Il.

« Ô Allah, pardonne aux musulmans et aux musulmanes, aux croyants et aux croyantes, aux vivants parmi eux ainsi qu’aux morts ».

AJIB