Saisie de plus de 4 tonnes de drogue à Moossou : Moussa Sanogo : “ C’est la preuve que les forces de l’ordre veillent au grain ’’

La Brigade de surveillance et des opérations (Bso) de l’Unité mobile d’intervention rapide (Umir) des Douanes de Côte d’Ivoire a opéré une importante saisie de produits stupéfiants et de marchandises diverses de contrebande, à bord de véhicule, le 25 décembre, à 20h 30 à Moossou (Grand-Bassam).

La cargaison comprenant 4,245 tonnes de cannabis conditionnés en 42 colis de 3507 plaquettes, 400 boîtes de produits pharmaceutiques non enregistrés et des marchandises diverses, a été déchargée à la base de l’Unité mobile d’intervention rapide (Umir) des Douanes, à Yopougon Gesco.

La valeur cumulée de ces produits illégaux sur le marché intérieur est de l’ordre de 188 571 793 F Cfa.

La visite guidée du lieu d’entreposage de ces produits conduite par le directeur général des Douanes de Côte d’Ivoire, le général Dah Pierre Alphonse et ses éléments, a permis au ministre auprès du Premier ministre chargé du Budget et du portefeuille de l’État, Moussa Sanogo, de se faire une idée de l’importance de la prise et surtout des défis sécuritaires à relever.

« C’est une saisie qui intervient dans un contexte où tous les hommes en charge des questions de sécurité doivent veiller davantage au grain pour rassurer les populations. C’est ce que nos hommes viennent de nous prouver. Plus de 4 tonnes de cannabis, c’est un volume assez important. Cette performance est la preuve que les services veillent au grain et qu’ils sont dévoués à faire en sorte que les Ivoiriens puissent avoir une vie paisible », s’est félicité Moussa Sanogo.

Il a exprimé sa fierté et sa satisfaction à l’égard des agents des douanes qui ne sont pas à leurs premières prises. Ils ont réussi à porter des coups durs aux trafiquants durant l’année 2019 en mettant la main notamment sur 4,948 tonnes de drogue en octobre 2019 à Assinie et 2,6 tonnes de drogue à Noé, quelques semaines avant.

Le ministre Moussa Sanogo a indiqué que cette saisie a été possible parce que les moyens de surveillance ont été renforcés. « Nous allons approfondir les investigations afin que notre pays ne soit plus victime de ce genre de trafic », a-t-il déclaré. Promettant que des moyens nautiques seront mis à la disposition des douaniers afin qu’ils puissent mieux surveiller le plan d’eau lagunaire, souvent emprunté par les trafiquants pour contourner les barrages frontaliers.

fratmatinfo