Conséquence directe de la propagation mondiale de l’épidémie du Covid-19, l’Arabie saoudite a dû se résoudre à une décision très rare : la suspension temporaire de l’entrée des pèlerins venus en Terre sainte accomplir la Omra, afin de « prévenir l’arrivée du nouveau coronavirus dans le royaume », ainsi que des voyageurs munis d’un visa de tourisme et particulièrement ceux issus des pays dits « à hauts risques ».
Si, pour l’heure, le royaume saoudien et ses hauts lieux saints de l’islam semblent épargnés par un virus sans frontières (aucune contamination n’a été recensée), il n’en est pas de même pour les émirats voisins du Golfe persique qui, en l’espace de quelques jours, ont enregistré des dizaines de cas d’infection sur leur sol.
Le gouvernement saoudien a décidé de « suspendre temporairement les entrées dans le royaume pour réaliser la Omra et visiter la Mosquée du Prophète », a indiqué, ce jeudi 27 février, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. « Ces procédures sont temporaires, et sont assujetties à l’évaluation continue des autorités compétentes », a-t-il également stipulé.
Il faut remonter en 2003 et à l’épidémie meurtrière du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), apparue là encore en Chine à la fin de l’année 2002 (774 morts furent à déplorer), pour voir l’Arabie saoudite interrompre la procédure d’octroi de visas à certains pays d’Asie, dans le cadre de la Omra.
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