Je sentais que cette vie ressemblait à une prison

Dans ma dernière année d’université j’ai eu une grande passion pour la science. J’ai fini à Boston et a été confronté à quatre musulmans. À ce moment-là, je ne savais pas qui était Mouhammed et je ne savais pas qu’Allah était le même dieu que « Dieu ». J’ai commencé à poser des questions et à lire des livres. Mais surtout, j’ai commencé à socialiser avec les musulmans. Je n’ai jamais eu d’amis d’un autre pays avant (encore moins une autre religion). Toutes les personnes que je connaissais étaient suédoises. Les musulmans que j’ai rencontrés étaient des gens merveilleux. Ils m’ont accepté tout de suite et ils n’ont jamais rien forcé sur moi. Ils étaient plus généreux pour moi que ma propre famille. L’islam semblait être un bon système de vie et j’ai reconnu la structure et la stabilité qu’il fournissait. Mais je n’étais pas convaincu que c’était pour moi.

Un de mes problèmes était que la science contredisait la religion (du moins de ce que je savais sur le christianisme). J’ai lu le livre « La Bible, Le Coran et la Science » de Maurice Bucaille et toutes mes questions scientifiques ont été répondues ! C’était une religion qui était conforme à la science moderne. Je me sentais excité, mais ce n’était pas encore dans mon cœur. J’ai eu une période de brainstorming quand je pensais à toutes les nouvelles choses que j’ai apprises. J’ai senti mon cœur s’adoucir et j’ai essayé d’imaginer une vie en tant que musulmane. J’ai vu une vie humble pleine d’honnêteté, de générosité, de stabilité, de paix, de respect et de bonté. Surtout, j’ai vu une vie avec un sens. Je savais que je devais laisser aller mon ego et m’humilier devant infiniment plus puissant que moi. Deux fois, on m’a posé la question « Qu’est-ce qui vous empêche de devenir musulman ? ». La première fois, j’ai paniqué et mon cerveau a été bloqué. La deuxième fois, j’ai pensé pendant un certain temps à trouver une excuse. Il n’y en avait pas, donc j’ai prononcé dit la chahada, al hamdoulillah.