Dans la plupart des États musulmans, le jour du Mawlid est férié :
En Arabie saoudite cependant, le ministère des Affaires religieuses considère cette fête comme étrangère à l’Islam et comme une innovation d’origine non religieuse , bien que sa célébration ne soit pas interdite par les autorités. ( …).
Au Maroc, cette fête a été officiellement introduite en 1292, par le sultan mérinide Abû Ya`qûb Yûsuf an-Nasr. Aujourd’hui, la fête du Mawlid engendre deux jours fériés.
En Tunisie, ce jour est également férié. Un repas familial est préparé à cette occasion. Une crème pâtissière à base de pignons de pin d’Alep appelée Assidat zgougou est préparée pour cette fête.
Au Sénégal et au Mali, où il est appelé Gamou, du nom du mois de mouharam en wolof, d’importantes célébrations y sont organisés. Les Tijani se rendent notam- ment dans la ville de Tivaouane, fondée par l’imam Malick Sy, pour y célébrer une
importante commémoration rythmée par des poèmes chantés en l’honneur du Prophète (SAW) et des conférences par- lant de sa vie et sa grandeur.
En Libye, le dirigeant Kadhafi organisait depuis 2006 une grande fête du Mouloud dans divers pays en partenariat avec la Ligue populaire et sociale des tribus du Grand Sahara.
Au Kenya sur l’île de Lamu (dont la capi- tale est considérée comme une ville sainte dans la culture swahilie), le Mawlid est chaque année l’occasion d’un festival cul- turel entourant un important pèlerinage, qui draine des fidèles de toute la région, sous l’égide du Sharif. Organisé pour la 123e fois en octobre 2013, le festival ap- pelé localement « Maulidi » a attiré plus de 30 000 visiteurs venant principalement de la côte est-africaine (Somalie, Tanzanie, Comores…), mais aussi du Moyen-Orient, de toute l’Afrique orientale ainsi que quelques touristes occidentaux.
(Source : Wikipedia)