L’espoir est une des sources de sécurité et de sérénité, C’est un rayon qui éclaire les ténèbres et illumine les repères et qui
clarifie les chemins. Par lui pousse l’arbre de la vie et par lui s’élèvent les édifices.(Grâce à l’espoir, l’être hu- main goute la saveur du bonheur, sent la joie de vivre. C’est une force qui propulse, « détend la poitrine » pour le travail, crée les causes de lutte pour le devoir, répand l’énergie dans le corps et l’esprit. L’espoir pousse le pares- seux vers l’effort et le sérieux, la gloire et la persistance.) Il emmène le per- dant à refaire la tentative, pousse le gagnant a redoubler d’effort et de per- sévérance. Ce qui pousse le semeur au labeur et à la sueur, c’est son es- poir dans la vie. Ce qui fait prendre au marchand les risques du voyage et des dangers, c’est son espoir du gain. Ce qui envoie l’étudiant sur le chemin de l’assiduité et de l’obstination, c’est son espoir de réussite. Ce qui pousse le soldat à la bravoure et au courage, c’est son espoir de vaincre. Ce qui adoucit l’amertume du médicament au malade, c’est son espoir de guérison. Eh bien, ce qui pousse le croyant à contrer sa passion et à obéir à son Seigneur, c’est son espoir pour Sa Mi-
Le découragement, c’est le désespoir et l’orgueil c’est la vanité. Et l’Imam Al Ghazali, que Dieu le bénisse, explique ce propos de Ibn Massoud en indi- quant : que ce qu’il y-a de commun entre les deux : le découragement et la vanité (c’est l’immobilisme), car le bonheur ne s’obtient qu’avec la sollici- tation et l’agissement, l’effort et la per-
séricorde et Son paradis. Toute peine serait perdue sans espoir.
L’espoir à un autre côté négatif, déni- gré par le Saint Coran et par la Sunna. Il a aussi un côté positif, et je parle ici du côté positif de l’espoir.
L’espoir est le secret de la vie et le mo- teur de son mouvement, atténuant ses difficultés, y dispensant la joie et l’al- légresse. Et le contraire de l’espoir,
et l’orgueil.
c’est le désespoir, c’est l’extinction de la flamme de l’espoir dans la poitrine et la rupture du fil de l’espérance dans le cœur. Le desespoir est l’obstacle abrupt insurmontable, c’est le handi- cap dominateur qui détruit dans l’âme l’incitation au travail et affaiblit dans le corps les sources des forces.
Ibn Massoud, (ra) a dit : La perte est dans deux choses : le découragement
sévérance. Celui qui est découragé ne tente rien et ne demande rien car il pense que ce qu’il demande est im- possible, donc le désespéré ne bouge pas, il est immobile, il campe sur sa place, il n’évolue pas. Et le suffisant vaniteux pense qu’il a tout fait et a ob- tenu ce qu’il désirait, et donc il ne tente plus rien, ainsi le disponible n’est pas requis et l’impossible n’est pas requis.