Dieu nous a ordonné d’accomplir cinq prières quotidiennes, c’est une relation entre Lui et ses adorateurs. Par l’accomplissement de la prière le serviteur montre son obéissance et son humilité. Pour garder ce lien, la prière ne tombe pas, que ce dernier soit en voyage, au jihad ou malade. D’ailleurs le malade a besoin de ce lien pour que Dieu lui facilite sa guérison. Le principe est que le malade fait ce qu’il peut. Dieu a allégé la prière du malade. Mais il ne doit pas oublier de formuler l’intention. Celui qui ne peut pas prier debout prie assis. Il fait le roukou’ et le soujoud. Et si il ne peut pas faire le roukou’ et le soujoud avec le dos alors il baisse sa tête, en descendant moins la tête pour le roukou’ que pour le soujoud. S’il ne peut pas s’asseoir. Il prie couché sur sa main droite (sur le côté droit) face à la qibla (la Mecque). S’il ne peut pas sur ce côté alors sur le côté gauche, mais toujours face à la qibla. S’il ne peut pas se mettre sur le côté alors il se met sur le dos, mais il soulève sa tête avec un coussin dans la direction de la qibla, et le dessous des pieds (paume) face à la qibla. Et il fait des mouvements avec sa tête en bougeant moins la tête pour le roukou’ que pour le soujoud. Et s’il ne peut pas bouger sa tête, il bouge ses paupières. Et s’il ne peut rien alors il prie en pensant à l’ordre. Donc, pour faire le roukou’ (inclinaison) et le soujoud (prosternation) on commence toujours par ordre de préférence avec le dos (même si on a besoin de s’asseoir) si on ne peut pas alors avec la tête sinon avec les paupières. Il faut faire par ordre de préférence le joulouss sur le sol (s’assoir par terre), mais si ce n’est pas possible alors on s’assoie sur une chaise. Tout cela montre que la prière est continue et que les excuses ne l’annulent pas, mais l’allègent. En réponse à un malade, le prophète, a dit : « Prie debout si tu ne peux pas prie assis sinon sur ton côté » et dans les hadiths de Nisa’i on trouve ajouté « si tu ne peux pas (alors prie) allongé sur le dos, Dieu n’impose a aucune âme que selon sa capacité. » Quant aux ablutions, si on ne peut pas les faire, on doit demander à quelqu’un de nous les faire et si ce n’est pas possible alors on fera le tayamoum (ablutions sèches). Quand le malade guérit, il n’aura pas à refaire la prière.