L’amour c’est deux cœurs
Qui battent comme un.
Nous portons ainsi le bonheur
Comme la douleur
De nos frères et sœurs
Qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs,
Du passé ou de demain.
Tous les cœurs d’ondes sont remplis
Des amours et des destins
Des cœurs de ceux à qui ils sont unis.
Dis-moi qui ton cœur aime,
Je te dirai quel est ton lien !
Nul besoin de journaux, ni d’infos,
Les cœurs de ceux qui s’aiment,
Bien que deux, battent comme un.
Sans discours, sans disputes et sans mots,
Nul besoin de journaux, ni d’infos.
Sauras-tu un jour faire la part
Entre ton cœur et ton ego ?
Ton ego se joue de toi
Il t’appelle à la violence contre toi
Il tourmente ta vie et tes émotions
Il brouille tes missions.
Alors que ton cœur s’apaise dans les invocations,
Dans les souhaits qui se réaliseront,
Dans l’action de l’union, sans mimes, ni sermons.
Loin, ceux qui ont fait
De leurs pratiques religieuses
Des ongles noircis de saletés
Vernis d’apparences pieuses.
Le cœur aimant et confiant
Ne cherche pas pour lui-même la victoire,
Il ne cherche pas les honneurs des rois,
Ni la terre et son pouvoir,
Il convoite la transparence du miroir de Soi.
Au-delà de la culpabilité et de ses propres rejets,
Il convoite de faire la part entre son histoire
Et le cœur de son Bien-aimé,
Entre son ego et la Suprême Volonté.
Il convoite d’être la seconde partie
Du cœur du Bien-aimé,
D’être la seconde partie
Du cœur de l’éducateur par lequel il lui est lié.
L’amour a deux cœurs mais ils battent comme un.
En rêve, il viendra t’aimer et te rappeler
D’être la seconde partie du cœur
De l’opprimé et de l’orphelin
Qui avec Dieu font un,
D’être la seconde partie du cœur
Du malade et de l’impuissant
Qui vit sous ton toit et que ton ego ne voit pas,
D’être la seconde partie du cœur du voisin
Que tu négliges alors qu’il est des tiens.
Peut-être, à force de cœur et d’amour,
Se laisseront-ils traverser, constants,
Par la joie comme la douleur,
L’une épreuve de l’oubli,
L’autre épreuve du cœur,
Et devenir, comme les Walis,
La seconde partie du Cœur
Du meilleur cœur de l’humanité.
Il est le plus beau miroir de Celui qui fait vivre.
Plus proche de ton cœur que toi-même,
Il fait battre le cœur de ceux que tu aimes
Et Il connait d’eux ce que tu ne connais pas toi-même.
L’horloge des hommes n’est jamais réellement à l’heure.
Peut-être se laisseront-ils traverser par l’horloge du Créateur
Dont les secrets et la réalité dépassent les réactions apparentes.
Le soleil brille qu’il neige ou qu’il vente.
Seuls les cœurs purifiés peuvent être
Par l’océan de beauté humidifiés.
Chaque épreuve est une partie de l’Amour.
Cherche, dans chaque épreuve, Son amour,
Derrière les sens apparents, il y a les sens cachés.
L’amour c’est deux cœurs
Qui battent comme un.
Ô Dieu accorde-nous Ton Amour,
L’amour de ceux que Tu aimes,
Les œuvres de ceux que Tu aimes
Et fais que Ton Amour soit meilleur,
Pour nous, que nous-mêmes,
Que nos biens et, que l’eau rafraîchissante,
Au-delà de Tes vérités apparentes.
Laisse donc le monde couler,
Reviens vers ta propre centralité
Et marche avec priorité.
Ne te trompe pas de combat
L’autre n’est que le reflet de toi.
Si tu sais où ton esprit te conduit
Et que tu restes face à l’adversité
L’esclave du Seul Roi,
Il fera de l’autre ton esclave et tu seras son roi.
Si tu t’éparpille dans l’oubli et
Que tu réponds à leurs folies
L’autre deviendra, à travers ton ego, ton roi
Et tu seras l’esclave de toi.
La victoire ne nous appartient pas
Seul nous appartient notre propre combat.
Un peuple ne changera pas
Tant qu’il ne changera ce qu’il a en lui-même.
Facilite-nous ô Dieu la raison de Ta création ultime :
Devenir Ton ombre sur terre et
Se libérer de l’ombre du « moi ».