Le discours du Président du Conseil National Islamique(CNI) lors de l’Assemblée Constitutive de l’Union des Cadres musulmans de Côte d’Ivoire (UCAMCI)

Excellences,
Mesdames, et Messieurs
Honorables Invités,
Chers Frères et Amis
Vous imaginez probablement le bonheur que je ressens en ce moment, en cette occasion solennelle dont j’ai souhaitée personnellement l’avènement lors du dernier pèlerinage à la Mecque.

En effet, qu’elle n’a pas été la déception du Conseil National Islamique de constater, que de plus en plus, nous n’avions pas assez d’imams pour assurer rapidement et correctement les lectures du Coran que nous avions l’habitude d’organiser à la Mecque. Parce que En effet, qu’elle n’a pas été la déception du Conseil National Islamique de constater, que de plus en plus, nous n’avions pas assez d’imams pour assurer rapidement et correctement les lectures du Coran que nous avions l’habitude d’organiser à la Mecque. Parce que cadres musulmans ont ils fait, tout fait, et bien fait ce qu’il font pour leur communautés ? Les cadres musulmans ont ils les moyens pour assurer leurs devoirs vis à vis d’eux même, de leurs familles, de leurs progénitures, de leur communauté et enfin de l’environnement dans lequel ils vivent ?

Mesdames et Messieurs, voilà autant de questions sinon de préoccupations que nous devons partager ensemble. Mais auparavant, je voudrais vous révéler quelques réalités poignantes de notre communauté.
– 1/ La communauté musulmane représente au moins six millions de fidèles en côte d’Ivoire. Ce qui représente un formidable réservoir de ressources humaines, matérielles et financières.
– 2 /De toutes les communautés religieuses en côte d’Ivoire la communauté musulmane est la seule à ne pas avoir un véritable réseau d’infrastructures scolaires dignes de ce nom L’ensemble de la
communauté chrétienne compte près de 200 000 élèves encadrés par plus de 4 000 enseignants. La seule communauté méthodique compte à elle seule 12 000 élèves et 600
enseignants dans plus d’une vingtaine d’écoles reparties sur tout le territoire national. (Cas de Daloa /Bouaké)
– 3/selon une étude interne , près de la moitié des élèves fréquentant les établissements chrétiens de la ville de Daloa, et de Bouaké sont musulmans. Les frais d’écolage versés par les parents musulmans dans ces deux localités seulement, aux écoles chrétiennes seraient respectivement de 75 millions et de 150 millions chaque année.

5/ Notre présence dans les infrastructures sociales et sanitaires est nulle au moment ou la plupart de nos compatriotes souffrent.
– 6/ Dans le domaine de la communication la situation n’est pas meilleure. Et pourtant notre communauté, nos Imams sont vilipendés à longueur de journée dans les journaux et même parfois
sur les médias publics. C’est la presse, et les journaliste qui transforment les Mosquée en cache d’armes , les Imams en assaillants et terroristes , et de paisibles fidèles en ennemis publics. C’est
également la presse et les médias qui transforment un étranger loyal en ennemis, un citoyen honnête en étranger indésirable. A suivre…