Selon le dictionnaire Larousse, la colère se définit comme un état affectif violent et passager. Il peut résulter du sentiment d’une agression, d’un désagrément, traduisant un vif mécontentement et accompagné de réactions brutales. Bien que la colère soit un sentiment naturel, elle peut entraîner des effets négatifs chez ceux qui se laissent emporter par elle, de même que sur les personnes de leur entourage. La colère peut facilement détruire les relations humaines, la santé, les biens et même faire perdre un emploi. La colère mal maîtrisée est un des moyens utilisés par le diable (Shaytan) pour détruire les gens, car elle est à la source de plusieurs tragédies. C’est pour cette raison que l’Islam traite en détail de cette émotion destructrice. Parce que la colère est souvent associée à une réaction de lutte ou de fuite, il est parfois difficile de distinguer un acte d’auto-défense d’un acte perpétré sous l’effet d’une colère intense. Il est acceptable et normal de ressentir de la colère, mais il n’est pas acceptable de laisser celle-ci prendre le dessus sur soi au point de s’en prendre aux autres ou à leurs biens, allant parfois jusqu’au meurtre et à la destruction. C’est bientôt les départs des candidats au hadj pour l’accomplissement du cinquième pilier de l’Islam. Se maitriser face à la colère, doit être une vertu du pèlerin afin de faciliter la cohabitation avec les autres au cours du hadj. Toujours dans sa démarche de contribuer à l’éducation et à la formation de ses lecteurs sur le plan religieux, votre hebdomadaire traite cette semaine des particularités liées au
Hadj. Bonne lecture et à la semaine prochaine Incha’Allah !
Par A.Pamanta