Lors de son passage à Paris, la semaine dernière, le nouveau président du Liberia a répondu à l’invitation de son homologue français pour une rencontre très médiatisée à l’Élysée. George Weah a aussi profité de son passage en France pour retrouver quelques-uns de ses fidèles.
En visite officielle à Paris du 20 au 23 février à l’invitation d’Emmanuel Macron, George Weah a d’abord posé ses valises au Plaza Athénée. L’État français a réglé la facture, avant que le président libérien ne prenne ses quartiers au Peninsula, cette fois aux frais du PSG, son ancien club de football.
Dans cet autre palace, où il a passé l’essentiel de la journée du 22 février, Weah a multiplié les rendez-vous. Il a discrètement reçu Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, et le professeur Marc Gentilini, délégué général de la Fondation Chirac, qui pourrait apporter son aide au Liberia dans la lutte contre les faux médicaments.
Au Peninsula, le cercle des fidèles
Le successeur d’Ellen Johnson-Sirleaf a fait le déplacement à Paris en compagnie de son épouse, Clar Weah, et des ministres Trokon Kpui (sans portefeuille), Gbehzohngar Findley, aux Affaires étrangères, et Samuel Tweah, aux Finances.
Au Peninsula, il a préféré cette fois s’entourer de ses fidèles, tel le Camerounais Georges Wega, patron de la filiale sénégalaise de Société générale venu épauler son « grand frère ». Tous deux se sont connus lorsque Weah résidait à Yaoundé. D’autres hommes de l’ombre entouraient le président, notamment Rodrigue Fénelon Massala, journaliste congolais proche de Guillaume Soro, et Ousmane Bamba, homme d’affaires installé en Côte d’Ivoire, qui a géré la trésorerie de la campagne de Weah.
Avant de quitter Paris le 23 février à 5 heures du matin à bord d’un avion prêté par le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, dont il est proche depuis 2014, Weah a fêté les 18 ans de son fils Timothy (qui a pris la suite de son père au PSG) dans les salons du Plaza. Parmi les invités triés sur le volet, les footballeurs Kylian Mbappé et Edinson Cavani et leur patron, Nasser Al-Khelaïfi. Ce dernier a, là encore, réglé la note.
Par Jeune Afrique