La candidate travailliste a été investie vendredi pour un second mandat, après une élection remportée haut la main. Début du nouveau mandat pour Jacinda Ardern. La Première ministre néo-zélandaise a été investie, vendredi 6 novembre, pour un second mandat, trois semaines après des élections qu’elle a remportées de façon encore plus triomphale qu’attendu.
La charismatique dirigeante travailliste qui a eu 40 ans durant l’été a prêté serment en anglais et en maori lors d’une cérémonie à Wellington. « Je dirais simplement que c’est Aotearoa Nouvelle-Zélande qui est assis à cette table », a-t-elle dit en citant le nom maori du pays et en désignant les membres de son gouvernement, au sein duquel les femmes et la communauté maorie sont très bien représentés.
« Ils représentent ensemble des perspectives très différentes, des talents et une expérience énorme et, comme on est en droit de s’y attendre pendant une crise, un énorme engagement au service du pays. »
Bilan très positif dans sa lutte contre le Covid-19
Forte d’un bilan très solide dans la lutte contre l’épidémie, Jacinda Ardern a offert aux travaillistes leur plus grande victoire électorale depuis la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Les résultats officiels publiés vendredi ont d’ailleurs montré que ce succès était encore plus vaste que ce que l’on croyait initialement puisque la candidate travailliste a recueilli 50,0% des suffrages (et non 49,0% comme rapporté précédemment), et raflé 65 des 120 sièges au parlement (et non 64).
La principale formation d’opposition, le Parti national (centre-droit) a essuyé une déroute en ne totalisant que 33 sièges (contre 35 annoncés initialement), ce qui a entraîné la démission du chef adjoint du parti Gerry Brownlee, qui avait dirigé la campagne.