Seuls neufs pays africains figurent dans le top 100 mondial, selon le rapport de la cinquième édition du « DHL Global Connectedness Index » (GCI). Le document offre une analyse détaillée de cette mondialisation, mesurée par les flux internationaux du commerce, des capitaux, des informations et des personnes.
L’île Maurice et l’Afrique du Sud en tête
En Afrique, c’est l’île Maurice qui occupe la tête du peloton des Etats africains les plus connectés. Le pays classé à la 40e place est suivi par l‘Afrique du Sud arrivée à la 56e place du classement général. Le pays d’Afrique australe est talonné par le Ghana (63e), suivi du Maroc (73e), du Nigeria (77e), de la Tunisie (81e), du Gabon (89e), du Togo (92e), de l’Egypte (97e) et de la Sierra Leone (99e).
Les progrès les plus importants ont été enregistrés par la Sierra Leone qui a amélioré ses performances de 53%, mais aussi par l’Egypte qui a progressé de 27%. Dans ce classement, le Mozambique est désigné comme l’un des pays où les flux internationaux dépassent le plus les prévisions,
« À l’heure où la mondialisation continue son chemin, il existe encore de nombreuses opportunités pour le commerce intercontinental et infrarégional, tout particulièrement pour les économies émergentes d’Afrique subsaharienne », déclare Hennie Heymans, directeur général de DHL Express Afrique subsaharienne.
La ZLEC pour booster l’interconnectivité mondiale de l’Afrique
Il faut dire que la mondialisation est considérée comme un facteur déterminant pour la croissance. Et le niveau d’interconnectivité du Continent africain devrait considérablement s’améliorer en cas d’application de l’accord de libre-échange continental, selon le rapport. L’accord sur la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) a été signé par 49 pays en mars 2018. Son application complète pourrait doubler le commerce intra-africain et promouvoir l’interconnectivité mondiale de tout le continent, a estimé une étude de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA).
« Nous sommes convaincus d’une croissance durable dans la région avec l’entrée en vigueur de nouveaux accords commerciaux qui soutiendront la collaboration régionale » a ajouté Hennie Heymans.