Il a gagné le cœur de ses concitoyens depuis longtemps, Sadio Mané, la star du football sénégalais, a pu se rendre compte sur le terrain que la défaite en finale de la CAN 2019, face à l’Algérie, n’avait nullement entamé la cote d’amour dont il jouit dans son pays.
Cette immense cote de popularité, à faire pâlir d’envie bien des hommes politiques, s’est traduite par une explosion de joie collective à son arrivée à Bambali, son village natal situé en Moyenne-Casamance, où il était venu se ressourcer auprès des siens, mais aussi visiter un chantier qui lui tient particulièrement à cœur : la construction d’une école.
Connu pour sa piété, son humilité et sa propension à faire le bien autour de lui, le joueur vedette du Liverpool FC a été acclamé par une foule qui lui voue une admiration sans borne, ainsi qu’une gratitude éternelle pour les grandes réalisations dont il est l’architecte et le mécène.
Après une mosquée et un hôpital flambant neuf, c’est au tour d’un temple du savoir de sortir de terre grâce à ce héros national, à qui le Sénégal a témoigné sa double reconnaissance : à la fois pour avoir conduit les Lions de la Teranga jusqu’en finale, au Caire, et pour son attachement à sa terre et ses racines, qui le pousse à mettre sa fortune personnelle au service de beaux projets, si utiles à son peuple.
Sadio Mané, ce musulman d’une grande dévotion, se distingue indéniablement de ceux que le tourbillon de la gloire enivre ou que l’argent qui coule à flots rend cupides, insouciants et égoïstes.
Ses pas le ramènent toujours vers le Sénégal, pleinement conscient des besoins pressants qui s’y font sentir, afin de redonner ce que la vie lui a si généreusement octroyé, le cœur empli de la lumière d’Allah.
A voir ou à revoir la vidéo filmée dans les toilettes de la mosquée Al-Rahma à Liverpool, dans laquelle Sadio Mané, quelques heures après avoir marqué un but décisif, a pris une part active au nettoyage des lieux, en toute simplicité.
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