Magbè Sangaré est une femme âgée de 40 ans. Quand elle avait 20 ans, elle fut mariée à Adam Ouattara, un homme qu’elle a rencontré par le bien d’Amadou, un homme qui l’admirait. Après quelques années de mariage, le désir ardent d’être père a poussé Adam à prendre des décisions. Ces décisions ont conduit à la perte de ce dernier. C’est ce qu’elle nous raconte dans les lignes qui suivent.
Il y avait un monsieur, une dame et des enfants qui jouaient tous ensemble. Le monsieur ne faisait que des câlins, des bisous à la dame qui semblait être la mère de ses enfants. De plus, elle attendait un autre enfant. J’aurais parié qu’elle devait être à six mois. Il était magnifique comme famille.
A la vue de ce tableau de famille parfaite, j’ai coulé les larmes. J’ai pleuré les larmes de mon corps. J’avais mal. J’avais mal de la vie. Je voulais même quitter la terre. Il y avait un vieux, vertu de blanc qui était venu admirer la mer et ses vagues. Il a suivi toute la scène et s’est rapproché de moi. Il m’a demandé ce qui n’allait pas. J’ai commencé à lui expliqué tout ce que je vis. Le vieux m’écoutait attentivement.
Quand j’ai fini, il m’a demandée avec une certaine douceur à la voix, de me calmer. Le vieux m’a prodiguée des conseils qui m’ont galvanisée et m’ont donnée le courage de ne rien abandonner. Le vieux m’a dit que peut-être que c’est la situation qui semble meilleure aux yeux de Dieu pour moi.
A ces mots, j’ai coulé des larmes, puis, je suis repartie. Je n’ai pas oublié de remercier le vieux pour ses conseils. Une fois rentrée, j’ai retrouvé mon mari à la maison. Il semblait m’attendre afin de m’annoncer une nouvelle. A mon arrivé, mon mari n’a pas réellement attendu que je m’assoie. Il m’a avoué qu’il avait trouvé une solution pour notre problème d’enfant. Il m’a dit qu’il avait expliqué notre situation à un de ces amis.
Ce dernier connait un vieux qui avait la réputation de guérir cette maladie. Il m’a indiqué que tous les couples qui avaient contacté ce monsieur n’était pas déçu et que nous devrions essayer. De toutes les manières, je n’avais pas le choix.
Si je refusais, il allait me traiter de tous les noms alors j’ai accepté. Son ami avait suggéré que je déménage dans le village du vieux pour suivre le traitement.
Mon mari ne voulait pas car il avait peur que je le trompe avec ce vieux. Il a alors suggéré de faire le traitement à Abidjan ici. Il s’est même porté garant de suivre à la lettre les recommandations du vieux.
A suivre….
Binta Noura