après les épouses du Prophète (saw), votre rubrique se consacre maintenant à ses filles, ses assistantes fidèles dans toutes les tragédies qu’a connu le saint Prophète, à commencer par la mort de son oncle et de son épouse Khadidja, ses solides soutiens familiaux
.Une vie de dures épreuves (suite) Grande était la douleur de Zaynab lors de l’hégire. Elle vit son père partir avec les autres musulmans à Médine alors qu’elle était obligée de rester à la Mecque auprès de son époux et ses enfants. sans oublier les incitations que abou Djahal, un ennemi avéré de l’Islam, exerçait sur son époux afin qu’il la divorce et épouse une autre femme qouraysh. Ce que celui-ci refusa catégoriquement. Mais les épreuves n’allèrent que grandissantes. Une guerre opposa les qouraysh de la Mecque et les musulmans de Medine. L’époux de Zaynab se trouvait dans le camps opposé à celui de son père. La bataille se solda par la victoire des musulmans et le mari de Zaynab se retrouva captif des vainqueurs musulmans. Quand elle apprit cela, elle envoya à Medine le valeureux collier que sa mère lui avait offert lors de son mariage, pour payer la rançon de son époux. Ce geste toucha profondément le Prophète saw, il était peiné de voir sa fille donner ce qu’elle avait de plus cher pour la liberté de son époux. Mais il préféra laisser les compagnons régler ce problème auquel il ne se mêla pas. abou al as fut finalement libéré et ramené à la Mecque avec le collier de Zaynab. La pénible séparation Un verset avait été révélé au Prophète, interdisant le mariage entre les musulman(e)s et les mécréant(e)s. Il demanda donc à abou al as de lui ramener sa fille, une fois qu’il sera à la Mecque. Ce qu’il fit. Difficile était la séparation mais la loyauté de abou al as ne lui permettait pas de garder Zaynab et la foi de cette dernière ne lui autorisait plus à rester auprès de abou al as. Zaynab rejoignit la communauté musulmane de Médine. Elle pria pour que son mari devienne musulman et la rejoigne. Une nuit ce dernier vint frapper à sa porte, demandant sa protection. A suivre