Toutes les religions, toutes les civilisations enseignent la générosité, le don de soi, et la compassion pour les plus fragiles d’entre nous notamment les enfants et les femmes. Madame Dominique OUATTARA nous en donne l’illustration la plus parfaite. Elle vient d’offrir aux enfants et aux femmes un hôpital de classe mondiale d’un coût de
vingt-cinq milliards de francs CFA (25 000 000 000 F CFA) à la Côte d’Ivoire : un établissement de soins, de recherche et de formations médicales de haut niveau.
Rien ne l’oblige à faire ce qu’elle fait. Car nous avons déjà vu ici plusieurs premières dames. Elle n’est que la Cinquième Première Dame ivoirienne. Par ses actes de générosité, elle crée un précédent fabuleux et historique. Elle instaure ainsi une culture de générosité au cœur de la présidence de la République de Côte d’Ivoire. Quelle que soit la première dame qui viendra après elle, Dominique restera une référence sinon l’étalon de mesure. J’oubliais de le signifier; bien avant d’être première Dame, elle s’était investie corps et âme dans l’humanitaire malgré l’ambiance terrifiante de cette période. Comme quoi, quelques soit le temps et les aléas, Dominique OUATTARA reste elle-même inébranlable, imperturbable et focalisée sur ce qui est essentiel pour elle :
le don de soi au service des plus démunis, quel que soit le poste qu’on occupe.
Car La générosité n’est pas liée à l’épaisseur de notre fortune. Elle est d’abord innée et ensuite le fruit d’une culture personnelle basée sur la foi et l’expérience vécue. Combien parmi nos cadres et opérateurs économiques préfèrent construire à Abidjan des villas cossues à coup de dizaines de millions, alors que leurs villages n’ont ni dispensaire, ni borne fontaine ! Certains même poussent l’audace de déposer des palaces avec château d’eau dans leur village alors que les parents voisins du village n’ont accès ni à la l’eau potable, ni à une infirmerie. Parfois leurs parents et les bœufs partagent le même cours d’eau. Dominique OUATTARA aurait pu investir ses milliards dans les projets immobiliers qu’elle maîtrise et plus lucratifs. Mais elle a préféré investir dans l’humanitaire, une partie de sa fortune et de celle de ses amis.
Dominique OUATTARA aurait pu comme d’autres premières dames, se lancer dans la politique, organiser des meetings çà et là pour soutenir son mari ! Mais elle préfère consacrer cette débauche d’énergie aux enfants et aux femmes.
Car elle est consciente qu’un président et un gouvernement ne peuvent pas tout faire dans un pays. Il y a tant à faire et en même temps ! L’un des traits de caractère de la première dame ivoirienne est que tout ce qu’elle fait, elle le fait de façon professionnelle, avec patience et détermination et dans un esprit d’équipe. Avec ses moyens colossaux et ceux de son mari, elle aurait pu construire l’hôpital mère-enfant de Bingerville en un temps record. Non ! Elle y a mis plus de cinq ans. Car pendant la construction, elle réfléchissait aux équipements et surtout au fonctionnement pérenne de la structure. Connaissant les hommes et le temps, elle s’est donnée les moyens de donner, ou de laisser à la Côte d’Ivoire un instrument dans sa lutte permanente contre la souffrance humaine. A peine elle nous livre ce bijou royal à Bingerville pour les enfants et la femme, elle attaque immédiatement un autre projet dans la commune populaire d’Abobo avec probablement la plus belle et la plus moderne école primaire de la Côte d’Ivoire ou le gouvernement a déjà annoncé un Programme Présidentiel d’Urgence (PPU) avec la construction d’un CHU et d’un lycée de jeunes filles avec internat. Elle est persuadée qu’il des enfants très intelligents et doués à Abobo. Elle sait aussi qu’il y a des parents courageux et braves qui travaillent dure pour accompagner ces enfants. Mais hélas, faute de moyens et de cadres adéquats pour leur éducation, ces enfants ont plus de chance de devenir des chauffeurs de “Warren’’ “gbakas’’ ou microbes avec leurs intelligences. Cette école primaire modèle sera sans nul doute un pôle d’excellence pour ABOBO et pour la Côte d’Ivoire. Ainsi cette vagabonde de la charité qu’on appelle ailleurs Mère THERESA des tropiques est de retour à ABOBO, ou on l’appelle affectueusement FANTAGBÊ.
Et pour de bon. Car ABOBO a besoin de sa belle-fille aujourd’hui, demain et pour toujours pour veiller à son épanouissement d’atteindre de l’émergence promis par son époux. Elle sait qu’Abobo l’aime, la suit et approuve tout ce qu’elle fait pour les autres. Car à Abobo, on enseigne que:
Tant que vous vous battez pour les autres, Dieu vous fortifie avec sa Baraka.
Comme elle, Abobo est patiente et endurante. Comme elle, Abobo est courageuse et reconnaissante. Abobo et Madame Dominique OUATTARA symbolisent cette nouvelle Côte d’Ivoire du Pardon, de l’oubli, de la générosité et de la reconnaissance. En un mot comme en cent, Dominique OUATTARA montre le chemin à tous, politiciens, non politiciens, pauvres et riches : le bon usage du temps, des ressources et des relations. Nul doute, que pour les générations à venir, Madame Dominique OUATTARA restera un cas d’école. Et pour ABOBO, en particulier, celle qui a veillé à son émergence.
Y a-t-il quelque chose d’autre à faire pour les enfants et les femmes dans notre pays ?
Oui, certainement, car aucune œuvre humaine n’est jamais n’est parfaite. Et personne ne peut tout faire. Mais en si peu de temps, Madame Dominique OUATTARA a montré la vie à tous et a toutes. Dans plusieurs domaines, elle est intervenue et avec une synergie totale entre les projets et les réalisations : la case des enfants, les bibliobus, les maisons d’accueil, le lycée de Kong, l’hôpital mère-enfant de Bingerville, les distributions de kits scolaires, les outils
de renforcement de capacité des femmes, avec en particulier le FAFCI, un fond financier de soutien des femmes au capital de dix milliards de FCFA (10 000 000 000 F CFA). Tout cela sans bruit, sans tapage et sans distinction aucune entre les régions, les religions et les communautés. Madame Dominique OUATTARA est une chance pour la Côte d’Ivoire et un modèle pour l’Afrique.[slick-slider category=”Dominique Ouattara” design=”design-4″ dots=”false” arrows=”false”]
PORTRAIT PAR FATIM DJAMILAH