Nouveau rebondissement dans l’affaire Ramadan ! Le fonctionnaire assermenté qui, en juillet dernier, avait relaté, avec force détails, aux enquêteurs de la brigade criminelle de Paris, le harcèlement sexuel que Henda Ayari lui aurait fait subir en mars 2013 – selon ses dires, les avances pressantes de cette dernière sont allées crescendo pendant plusieurs jours, jusqu’à le couvrir d’insultes et menacer de porter plainte contre lui pour viol -, a été placé récemment en détention (source Europe1).
Alors que son anonymat avait été jusqu’à présent préservé, c’est le portrait glauque d’un ancien douanier, répondant au nom de Djamel B., sous le coup de plusieurs chefs d’inculpation, notamment pour « viol » et « séquestration et vol en bande organisée », qui se dessine aujourd’hui.
Selon Paris Normandie, il est « renvoyé aux assises dans deux dossiers, l’un pour viol, et l’autre pour son implication présumée dans une affaire d’enlèvement, de séquestration et de vol en bande organisée, dont il est soupçonné d’avoir été le cerveau ». En outre, soupçonné d’avoir établi de fausses attestations d’employeur après avoir été suspendu de la douane, il a été jugé pour faux et placé sous mandat de dépôt.
A la lueur de ces nouveaux éléments qui ne plaident pas en sa faveur, une question se pose cependant : son palmarès accablant jette-t-il pour autant le discrédit sur l’accusation portée contre Henda Ayari, la première accusatrice de Tariq Ramadan ? Il reviendra à la vaste enquête en cours de faire toute la lumière sur cette nouvelle zone d’ombre.
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