»Je devais attendre le verdict final »

Celui-ci lui a alors mis les bâtons dans les roues jusqu’à ce qu’il soit licencié. C’est ainsi, que par l’intermédiaire de la belle soeur de mon oncle, j’ai été retenue pour un stage dans une entreprise de la place. J’étais très heureuse car c’était ma première expérience professionnelle. Mes parents m’ont alors beaucoup encouragé. Je me rappelle encore comme hier mon premier jour de travail. J’étais très stressée. J’avais même du mal à fixer mes supé- rieures. Cependant, par la grâce d’Allah, j’ai fini par m’habituer aux gens avec qui je devais faire trois mois (de stage) et plus, si on me jugeait compétente, je pouvais être embauchée. J’ai fait une formation qui me permettait de toucher à un peu de tout au travail. Cependant, j’étais plus proche du Directeur Général.

Car ma petite tante m’avait confié à celui-ci et avec lui j’apprenais beaucoup. Après mes trois mois de stage, je devais attendre le verdict final. Je sentais que mon patron avait commencé à avoir des comportements bizarres. Je vous explique : il s’arrangeait pour que chaque soir nous descendions ensemble ; il voulait que je sois tout le temps à ses cotés ; il se mettait en colère lorsqu’un de mes collègues plaisantait avec moi. Même pour prendre ma pause, je devais lui demander la permission pour qu’il me dise l’endroit où je devais manger. Au travail on m’avait surnommée  »la fille du patron ». Je pensais également à un élan paternel vu que je lui avais été confié par un parent très proche. Très vite, les choses ont pris une autre tournure quand Ahmed qui travaille dans la même boite, au service commercial a décidé de porter son choix sur moi pour sortir de sa vie de célibat. A suivre…