Plusieurs centaines d’internautes ont dénoncé la vente de produits dont des paillassons, des éponges de bain, des tapis de bain et autres produits ménagers sur lesquels étaient inscrits le nom du Prophète (salla allah alayhi wa salam), le nom d’Allah soubhana wa ta’ala ou encore certains versets du Coran.
Une indignation légitime qui a poussé le Conseil sur les relations américano-islamiques (CAIR) à réagir officiellement en contactant le site de vente Amazon.
L’association a publié début janvier un communiqué demandant au géant de la vente en ligne de retirer les articles jugés « offensants pour les musulmans ».
Ce que le site de vente Amazon s’est empressé de faire en précisant qu’il n’était pas l’auteur de ces ventes, selon CNN.
Une douzaine de produits ont été supprimés de l’assortiment proposé par le site.
Le porte-parole d’Amazon a ajouté auprès de CNN que les vendeurs étaient « tenus de suivre les instructions et le règlement du site, au risque de subir une sanction accompagnée du retrait de leurs ventes ».
Le directeur de l’association islamique basée à Wahington, Masih Fouladi a remercié Amazon « pour son action rapide pour résoudre le problème », tout en rappelant que la vente d’articles comportant des symboles religieux sont susceptibles d’être « piétinés ou non respectés ».
Ce n’est pas la première fois qu’Amazon vend en ligne des paillassons et des niches de chien, portant l’inscription « Allah » en Arabe.
En 1997, la société américaine de fabrication d’articles de sport Nike avait à son tour été épinglée pour la vente de baskets avec l’inscription « Allah ». Mais face au tollé d’indignation, la célèbre marque avait enlevé de son catalogue la référence incriminée et présenté des excuses à ses clients musulmans.