Le service communication de l’imam Dramé Moussa tient à démentir et à faire la précision sur des parutions dans la presse relative à son intervention après son sermon du vendredi dernier. Selon lui, il ne s’agissait pas d’une déclaration des imams de Grand Bassam comme on a pu le voir dans la presse, mais plutôt, d’une prière que l’imam Dramé Moussa a faite pour la paix et la stabilité du pays après la prière de vendredi.
Le vendredi 25 janvier dernier, après son sermon ; l’imam Dramé Moussa, Ambassadeur de la paix de la Fédération pour la paix universelle (Fpu) et membre de groupe de contact de haut niveau des nations unis, a prié pour la paix, la réconciliation et stabilité du pays. L’imam de la mosquée Fatima Zara de Grand-Bassam a jugé nécessaire qu’à la veille du congrès constitutif du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), fallait inviter les politiques à privilégier l’intérêt supérieur de la nation qu’est la paix et la stabilité. C’est pourquoi, l’imam Dramé a dit : « Le président Houphouët-Boigny disait souvent que la paix est la seconde religion de la Côte d’Ivoire.
Les Ivoiriens ne doivent pas l’oublier ». Aux politiques et à l’ensemble des Ivoiriens, l’imam Dramé Moussa s’est exhorté lui-même et ainsi que les autres à s’attacher à Dieu. « Seul Dieu est capable de réconcilier les cœurs. Que chacun, selon sa chapelle, prie sincèrement le Tout-Puissant, afin qu’il nous vienne en aide. Nous les guides religieux, sommes prêts à accompagner les hommes politiques dans la prière pour la paix », les a-t-il interpellés. Pour clore la série de bénédictions, l’imam Dramé Moussa a exhorté les politiciens de Bassam en ces termes : « Ces deux illustres fils de Grand-Bassam doivent travailler la main dans la main, pour le bonheur de la municipalité centenaire ». Notons que cette prière a été faite exclusivement pour la paix et la stabilité du pays et non pour une prise de position quelconque. Abidjan.net