Allocution du président palestinien lors de la 74ème session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York
« Si un futur gouvernement, quel qu’il soit, va de l’avant avec ce plan » d’annexion, « nous abrogerons tous les accords signés » avec Israël et « en finirons avec toutes les obligations qui en découlent », a assuré Mahmoud Abbas. « Nous rejetons entièrement et complètement ce plan », a-t-il martelé.
Abbas a souligné « qu’il est temps que la communauté internationale assume ses responsabilités pour mettre fin à l’agression et à l’arrogance israéliennes ».
« Nous allons résister à l’Occupation par tous les moyens légitimes, notamment la résistance populaire », a-t-il ajouté.
Des accords de paix une énième fois menacés
Âgé de 84 ans, Mahmoud Abbas, aussi connu par son surnom d’Abou Mazen, a aussi promis devant l’Assemblée générale de l’ONU d’organiser des élections. Les dernières ont eu lieu en 2006 et avaient été remportées dans la bande de Gaza par le mouvement Hamas, concurrent du parti Fatah de Mahmoud Abbas.
C’est sous sa présidence que le statut d’État observateur non membre de l’ONU a été reconnu pour la Palestine.
Pour les palestiniens rien ne change sur le terrain, cette période reste toujours aussi difficile que toutes les autres vécues auparavant.
La reconnaissance de Jérusalem comme capitale par l’Amérique de Donald Trump est encore en travers de la gorge des palestiniens et une bonne partie de la communauté internationale.
Sans compter les coupes budgétaires d’aides internationales au palestiniens de l’ordre de 500 millions de dollars qui sont gelés.
Ces coupures financières ont un impact direct et immédiat sur la vie des palestiniens : plus d’éducation, plus d’accès aux soins, plus de capacités à aller vers les denrées.
Les enfants sont les premières victimes de ces décisions prises sans considération, sans égards vis-à-vis des droits de l’homme.
Ajouté à cela toutes les restrictions israéliennes et le grignotage territorial israélien qui viennent chaque jour briser le moral des palestiniens en Cisjordanie et à Gaza.
N’oublions pas les 5,3 millions de réfugiés palestiniens dans les pays limitrophes qui espèrent un jour rentrer en Palestine libre.
Malgré toutes ces difficultés Mahmoud Abbas tente bien que mal de mobiliser la communauté internationale.
Nous avons une pensée particulière pour les palestiniens qui vivent sous le joug des injustices des politiques qui n’ont de principes que leurs intérêts personnels.
Puisse Dieu rendre justice et foi au peuple palestinien ainsi qu’aux autres peuples dans le monde victimes de l’oppression et des dictatures.