L’État de Côte d’Ivoire avec au premier plan Tiémoko Meyliet Koné, vice-Président, son épouse et le Premier ministre Patrick Achi se sont associés aux imams pour adresser des prières à Allah pour Amadou Soumahoro. La cérémonie du 7e jour de feu Amadou Soumahoro, décédé le 7 mai 2022, a eu lieu le dimanche 15 mai 2022, à la grande mosquée de la Riviera Golf à Cocody.
Après son inhumation en présence du Chef de l’État, le Président Alassane Ouattara, à Séguéla, le 13 mai 2022, la communauté musulmane conduite par le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (Cosim), s’est retrouvée aux côtés de la famille du défunt pour des invocations, des prières et des sacrifices pour le repos de son âme et implorer par la même occasion la clémence de Dieu en sa faveur.
A ce grand rendez-vous sacré, l’État de Côte d’Ivoire avec à sa tête, le vice-Président, Tiémoko Meyliet Koné, représentant le Président de la République, Alassane Ouattara, le chef du gouvernement Jérôme Patrick Achi, les présidents d’Institution, des diplomates, le Parlement, une délégation du Conseil national de transition (Cnt) de la Guinée avec à sa tête, le président de son parlement, Dansa Krouma, se sont associés à la famille pour lui témoigner leur soutien et leur compassion.
Conduite par le Cheick Ali Ouattara, représentant le président du Cosim, la lecture complète du Saint Coran, première étape de cet évènement, a été faite deux fois au cours du rassemblement. Occasion pour le Cheick d’implorer Dieu pour qu’il fasse de cette lecture, une source infinie de miséricorde pour le repos de l’âme du défunt.
Ont suivi les dons à la famille de l’illustre disparu. A ce niveau, le Président de la République a mandaté le vice-Président, au nom de qui Drissa Koné, conseiller des cultes à la Présidence de la République, a remis la somme de 21 millions de FCfa répartis entre la veuve, les enfants, la famille Soumahoro, les frères et sœurs du défunt, le Cosim et les familles associées.
Outre le Chef de l’Etat, de nombreuses personnalités, institutions, familles politiques se sont également manifestées à travers des dons en vivres et en numéraires au cours de cette cérémonie.
Parmi elles, le gouvernement, l’Assemblée nationale, le Sénat, les formations politiques, entre autres, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) conduit pour la circonstance par Maurice Kakou Guikahué, le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (Ppa-Ci) avec Hubert Oulaï, Armand Ouégnin et Katinan Koné, le Front populaire ivoirien avec sa tête Pascal Affi N’Guessan, ont témoigné leur attachement au président Amadou Soumahoro et manifesté leur soutien aux Soumahoro fortement représentés à la mosquée.
A ceux-là, il faut ajouter les peuples alliés, notamment les Sénoufo, la communauté libanaise, les organisations telles que l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci), le Port autonome d’Abidjan, etc.
Revenant sur la vie du défunt président de l’Assemblée nationale, Vamé Touré son directeur de cabinet, a fait le témoignage des trente années passées avec Amadou Soumahoro.
Selon lui, depuis le ministère du Commerce extérieur où il l’a côtoyé, Amadou Soumahoro affichait toujours le caractère d’un personnage opiniâtre et avait un traitement particulier pour ceux en qui il avait confiance et qui étaient très rigoureux dans le travail comme lui-même.
Ainsi, à la question, confie-t-il, de savoir les raisons de cette rigueur, l’ex-président de l’Assemblée nationale répondait toujours en ces termes : « Je ne veux pas échouer par la faute de quelqu’un ». C’est, poursuit son directeur de cabinet, pour cette raison qu’il est resté farouche et conciliateur dans toutes ses luttes. Ce qui lui a valu le nom de Tchomba qui signifie « le vieux sage ».
fratmatinfo