La Confédération des organisations féminines musulmanes pour l’Unité, la Paix et le Développement en Côte-d’Ivoire (Cofem-ci) organise sa 7e édition de rupture collective à Yopougon
C’est devenu une tradition pour la Cofem-ci de réunir les fidèles musulmans et chrétiens autour de l’idéal de la cohésion sociale. Cette fois, c’est la mosquée Vamoussa Bamba qui a abrité cette énième édition placée sous le Haut patronage du président kuibert-Coulibaly de la CEI, et en présence de la Plate-forme interconfessionnelle des femmes en Côte-d’Ivoire (PIFC) et des guides religieux. C’était le samedi 1er Avril 2023 dans la commune de Yopougon à Niangon Sud précisément au Terminus 27
« Développer la cohésion sociale, l’union et l’entente entre les Ivoiriens d’une part, et de l’autre, briser le mur de méfiance entre les différentes communautés religieuses du pays et de participer au développement des femmes et à l’instauration de la paix », tels sont les grands objectifs de la Cofem-ci. C’est en tout cas ce que la présidente Adja Fofana Mariam a stipulé d’entrée de jeu, car, explique-t-elle, « on peut tout obtenir quand on est unis. Et cette parfaite harmonie constituera une forteresse pour la Côte-d’Ivoire vis-à-vis des intrus », a signifié la première responsable de la structure à l’esplanade de la mosquée en construction. La Cofem-ci a profité de cette belle occasion pour inviter la Plateforme, une structure composée de toutes les confessions d’organisations féminines chrétiennes et musulmanes, tels les catholiques, les protestants méthodistes, les messianiques , lAFMCI, la OUMMA, CSI pour ne citer qu’elles. Cette organisation s’est jointe à la Cofem-ci pour former un tout afin de maintenir la cohésion entre les deux religions islamique et chrétienne. Mme Bictogo Fatou, marraine de la cérémonie, n’a pas manqué de traduire ses remerciements à tous ces frères et sœurs qui ont répondu présents à la cérémonie ainsi qu’à toutes les communautés religieuses qui, dit-elle, « ont su guider les fidèles vers les notions de paix, de solidarité et d’amour par leurs actions. » Cet événement a été meublé par une double conférence, à savoir « Les relations islamo-chrétiennes » et « Le Ramadan, facteur de paix et de Cohésion sociale » développés respectivement par Oustaz Abou Koné de Dabou et l’imam El hadj Yaya Traoré de la mosquée Petro-Ivoire d’Abobo. Dans la foulée, Fanta Keïta épse Cissé est investie présidente centrale (Niangon) et communale de la COFEMCI et Mme Mariame Coulibaly, présidente centrale (Niangon) et communale de la Plate-forme PIFCI. Pour Mme Bakayoko Zeinab, secrétaire générale de l AFMCI. « Cette cérémonie de rupture collective de jeûne est une bonne occasion pour renforcer la solidarité musulmane, la paix et la cohésion sociale » a-t-elle dit avant de lancer un appel à tous les fidèles à multiplier les prières pour la huitième édition. Une rupture de jeune prise à 18h30 a marquée la fin de cette 7e édition.
Yahya Cissé Sultane