ABOBO ADCI : Présentation officielle du bureau communal

C’est l’espace Bony’s M’ponon situé à quelques mètres de la Mosquée Blanche qui a abrité cette rencontre entre le Comité citoyen d’Abobo et le Bureau exécutif national dans une salle qui ne désemplissait pas. Placé sur le thème “Quel engagement citoyen pour construire une société de confiance en Côte d’Ivoire ?” ce rendez-vous s’est tenu le samedi 21 septembre 2024 en présence du Président d’Adci, Assalé Tiemoko, accompagné d’une forte délégation. Plus de détails.

“Assalé Président ! Assalé Président !” scandait, enthousiaste, la cinquantaine de personnes venue rencontrer, pour la première fois, celui qui secoue le paysage politique et social du pays à travers ses nombreuses actions en faveur des Ivoiriens. Une marque de reconnaissance qui sera réitérée par le Secrétaire citoyen communal, KOUAME ARSÈNE, élu à la tête du Comité. « Nous sommes heureux de vous accueillir, monsieur le Président, et nous nous engageons à faire la promotion du mouvement auprès de nos concitoyens. », signifia le numéro 1 de la deuxième commune la plus peuplée d’Abidjan.  Son ambition ? Œuvrer à implanter le mouvement sur « l’ensemble du territoire dans les jours à venir », a-t-il fait savoir avant de présenter, tour à tour, les membres de son Bureau. Profitant de l’occasion, il a sollicité l’aide de ses supérieurs pour des activités de formations afin de réussir cette mission qu’il s’est fixée.

Noël INAO, représentant le Secrétaire citoyen de Yopougon, Amos Bégui, a traduit la joie des siens de prendre part à la cérémonie tout en témoignant un vif respect pour les actions du Président. Poursuivant, il a galvanisé la commune d’accueil à accélérer le processus d’implantation du mouvement. Pas de temps à perdre, car Adci, pense-t-il, a toute sa place et son mot à dire à ABOBO.

 

Le Bureau communal d’Abobo

Dans la foulée, Israël Guebo, vice-président chargé de la Formation, a manifesté son désir de briser le mythe longtemps entretenu dans la commune faisant d’elle “le bastion”  du parti au pouvoir. « Avec les faibles taux de participations constatés aux différentes élections communales, la commune d’Abobo ne peut pas continuer à être considérée comme acquise à un parti politique quelconque comme on aime à faire croire », a nuancé le candidat malheureux à l’élection municipale de 2023. Il se dit convaincu de la volonté de changement des Abobolais et de leur adhésion à la vision du Président Assalé Tiémoko.

Le travail qui reste à faire, conclut le Diplômé de l’École supérieur de journalisme de Lille, est de faire basculer, vers Adci, cette masse désintéressée de l’action politique afin de damer le pion au Rhdp. Prenant la parole, la Secrétaire nationale à la Solidarité, ADJIRABÉ VIRGINIE, a adressé ses félicitations au Secrétaire citoyen de la commune et de préciser : « Je ne suis pas d’Abobo mais je serai toujours engagée pour les activités d’Adci, et je suivrai le Président où qu’il soit, car chaque moment passé avec lui est une nouvelle expérience de plus pour moi », a-t-elle confié.

Sa parole était attendue. Toute l’assemblée guettait impatiemment ses premiers mots avec la plus grande écoute. Le président TIÉMOKO Assalé ne tardera pas à lever le suspense. Il a d’abord exprimé sa joie pour l’accueil réservé par la commune hôte avant d’indiquer, au nom de la société de confiance qu’il entend construire, que le premier engagement citoyen est de rompre avec le vieux paradigme qui présente la violence comme corolaire indéniable de la politique.  Il en appelle donc à intégrer une nouvelle approche de la vie politique construite sur des projets communs de société, notamment l’Éducation, la Justice et la protection des Droits de l’Homme pour lesquels il s’est moult fois battu. « Aujourd’hui, bon nombre de partis ont pour unique projet la conquête du pouvoir et sont enclins à reléguer l’intérêt des peuples en arrière-plan », a déploré l’actuel Député-maire de Tiassalé pointant du doigt « les compromis des acteurs politiques » toujours périlleux pour la société.

Le Président Tiémoko Assalé (à droite) et le Secrétaire citoyen communal, Kouamé Arsène

Les évènements de Gesco et les malversations financières des réseaux de téléphonie mobile ainsi que les multiples cas de corruptions n’ont pas échappé au chapelet de fléaux égrainés par l’ancien prisonnier de la Maca. Après avoir livré une lutte féroce contre ces magnats qui s’enrichissent de plus belles sur le dos des citoyens, le presque quinquagénaire et juriste ne veut plus continuer à être ce deus ex machina qui se met, à chaque occasion, au four et au moulin car conscient de sa mortalité. C’est pourquoi il appelle les jeunes Ivoiriens à adhérer massivement au nouveau mouvement Adci (Aujourd’hui et demain la Côte d’Ivoire) qui vient faire changer le visage de la politique ivoirienne autour d’un projet de développement durable et pour être une alternative à une nation où les esclaves sont au service du peuple souverain qui les a mis en mission.

S’adressant au responsable du Comité d’Abobo et à son équipe, il les a invités à créer de la proximité avec la population en leur présentant, sans offenses, les valeurs et projets d’Adci. Objectif, avoir une masse critique consciente des nouveaux enjeux sociaux et politiques : « Allez dans les quartiers, rencontrez les Ivoiriens, parcourez tous les secteurs et parlez-leur de notre projet et les actions d’Assalé Tiemoko », a exhorté le premier responsable du mouvement, réélu à Tiassalé aux dernières élections.

Enveloppé dans un boubou traditionnel offert par le Bureau et coiffé d’un chapeau caractérisant le peuple Dan, le diplômé en Affaires juridiques a, tel un oracle, prophétisé la prise du pouvoir du jeune mouvement Adci, jeune mais dynamique.

Pour Mlle Epiphanie, une entrepreneuse résidant à ABOBO, un nouvel épisode doit avoir lieu pour en finir avec les multiples problèmes qui continuent de résister dans la commune. « J’ai écouté l’honorable et j’avoue que j’ai été édifiée. Il nous a révélé des choses qu’on ne savait pas. Je crois qu’Abobo doit saisir l’opportunité qu’Adci lui offre pour notre intérêt à tous », affirma-t-elle pleine d’espoir. Des prestations artistiques suivies d’une photo de famille ont marqué la fin de la rencontre.

Sultan Cissé, journaliste stagiaire

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