« La rémunération de la copie privé » au cœur des échanges
La troisième journée de rencontres professionnelles dans le cadre du MASA s’est intéressée,aujourd’hui,au sujet de « la rémunération de la copie privé ».
La survie économique des artistes, tel est l’essentiel à retenir lors des échanges.
Plusieurs panélistes se sont offusqués de la non application des lois sur le continent africain. Les créateurs, les interprètes et les producteurs, propriétaires de leurs œuvres et enregistrements ne bénéficient d’aucun retombée financière indique l’ivoirienne Viera, directrice générale du Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA).
Tout comme l’on ne peut habiter une maison sans l’autorisation du propriétaire, l’utilisation d’une œuvre de l’esprit requiert l’autorisation préalable de son ou ses auteurs, interprètes et producteurs. Pour Bara Wahabou du Burkina Faso, c’est l’absence d’un véritable cadre juridique qui en est la principale cause. Citant l’exemple de son pays, Bara souligne que la rémunération pour copie privée constitue 60% de perception du Bureau Burkinabé du droit d’Auteur (BBDA). Pour le producteur Guy Williams, il faut mettre une bonne politique pour que la filière musicale puisse mieux vivre. Avant ce panel, l’artiste ivoirien Meiway à lancer un appel à l’Etat pour la mise en application effective de la loi. De son côté, l’artiste Lokoua Kenza a indiqué que « l’artiste ne doit pas vivre dans la mendicité, il doit avoir la chance de vivre son rêve ».Cette rencontre sur « la rémunération de la copie privé », faut-il le rappeler, a été initié par le BURIDA et son partenaire espagnol.
Ibrahima Khalil, journaliste Islam info