Rassemblés à l’occasion d’un sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), les chefs d’États africains devraient signer un accord qui lancera le processurs de création de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC). L’acte a été déjà prévu à l’ordre du jour du sommet et devrait intervenir le 21 mars prochain, après la réunion du Conseil des représentants permanents (CRP).
Selon le ministre rwandais du commerce, Vincent Munyeshyaka, il s’agit d’une étape indispensable pour l’entrée en vigueur de cette ZLEC. A ce titre, a précisé le vice-président de la commission de l’UA, Quartey Kwesi, cette rencontre extraordinaire possède « un fort symbolisme politique » avec une Afrique qui prend en main ses propres affaires. « La voix de l’Afrique doit résonner avec la mise en œuvre efficace de projets de dimension continentale qui contribuent au développement du continent, notamment par la consolidation de son intégration et de son unité », a laissé entendre le responsable qui représentait le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.
Priorité essentielle
Notons que selon les prévisions, la ZLEC fera de l’Afrique la seconde zone commerciale après l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les experts de l’UA estiment la taille du marché à l’intérieur de la ZLEC à plus de 1,2 milliard de personnes avec un PIB de 2.500 milliards de dollars. Pour la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, cette zone par le fait qu’elle éliminera les diverses barrières commerciales interétatiques, pourrait stimuler le commerce intra-africain de 53%.
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