A partir d’aujourd’hui, l’humanité vit à crédit

Ce n’est malheureusement pas une bonne nouvelle mais nous avons le devoir de vous l’annoncer … l’humanité aura épuisé toutes les ressources renouvelables de la planète pour l’année 2019.

Cette date intervient, chaque année un peu plus tôt : en 2018, le « jour du dépassement »mondial tombait le 1er août. Il y a vingt ans, la date fatidique était le 29 septembre, deux mois plus tard donc que cette année. En 1979, le jour du dépassement survenait au tout début de novembre.

Une date, calculée par le Global Footprint Network – un think tank, créé en 2003 et basé aux Etats-Unis, en Belgique et en Suisse, spécialisé dans les causes environnementales et l’empreinte écologique –, signifie qu’à compter d’aujourd’hui, l’humanité vit à crédit, dévorant bien plus que ce que la nature peut offrir au cours d’une année.

À quand une véritable prise de conscience de l’insoutenabilité de notre modèle de développement ?

Les modes de consommation selon les pays présentent d’énormes écarts : « Le Qatar atteint son jour du dépassement après seulement 42 jours, tandis que l’Indonésie a consommé toutes les ressources pour l’année entière après 342 jours », relève WWF, associé à Global Footprint Network.

Éviter le gaspillage

« Si tout le monde vivait comme les Français, il faudrait 2,7 planètes » et cinq si tout le monde adoptait le mode de consommation des Américains.

Il n’est pas trop tard pour agir

« En divisant par deux la consommation de protéines animales, nous pourrions repousser la date du jour du dépassement de 15 jours par an » et en divisant le gaspillage alimentaire par deux, on pourrait gagner dix jours, poursuit WWF.

Des solutions d’urgence

Des solutions existent pour ne plus vivre à crédit vis-à-vis de notre planète : la transition écologique de la société et du développement économique. Il nous faut agir pour renverser la tendance en prêtant attention à son environnement, à son mode de consommation et à son mode de vie.

L’homme est un vicaire sur terre et il a la responsabilité de la préserver

L’Islam nous permet de prévenir de tous les maux que la Terre. Chaque musulman devrait être un écologiste averti au chevet de la nature, c’est une question de survie et c’est l’affaire de tous. Il est urgent de remettre à jour l’écologie.

La préservation des bases de la vie de la planète est primordiale. La civilisation islamique a toujours favorisé un rapport sain avec la nature.

Le Coran n’est pas un livre pur de science écologique, mais tous ses versets concernant la nature, le milieu et la vie dans son ensemble sont bénéfiques pour l’humanité.

« C’est Lui, en effet, qui fit pour vous de la terre un berceau et qui la fit sillonner de routes pour vous permettre de vous guider ; [11] c’est Lui qui fait descendre la pluie du ciel avec mesure, pour revivifier une terre morte. Et c’est ainsi que vous serez ressuscités un jour. [12] C’est Lui qui a créé toutes les espèces, par couples, et qui a fait des vaisseaux et des bestiaux un moyen de transport pour vous »L’Ornement (Az-Zukhruf) sourate 43 versets 10,11 et 12.

Le Coran décrit avec exactitude les phénomènes naturels utiles pour l’être humain: les saisons, la pluie, le vent, les plantes, les fruits et les astres. Les prescriptions coraniques visent à acquérir des habitudes et des comportements permettant de sauvegarder la planète.

Le discours coranique et prophétique exige le respect de l’ordre naturel, c’est une invitation à la culture écologique, afin de s’imprégner des signes de la Création.

Il est à noter que les versets du Coran sur la nature, la vie, la création, les sciences physiques et naturelles n’ont jamais été démenties par le progrès scientifique.

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