Aderiz : Gaoussou Touré passe la main à Raphaël Lakpé à la présidence du conseil de surveillance

Le ministre de la Promotion de la Riziculture, Gaoussou Touré, a passé le mardi 4 février 2020, la main à l’ancien président de l’Autorité nationale de la presse (Anp), Raphaël Lakpé, à la présidence du conseil de surveillance de l’Agence pour le développement de la filière riz en Côte d’Ivoire (Aderiz).

Le nouveau titulaire du poste nommé le 29 février au cours du Conseil des ministres a reçu des mains du ministre les dossiers de passation de charges, notamment dans le secteur rizicole visant à mettre une stratégie en place pour permettre à la Côte d’Ivoire d’être autosuffisante et de devenir un pays exportateur de cette denrée très prisée.

Le ministre Gaoussou Touré s’est réjoui du choix porté sur Raphaël Lakpé, une personnalité compétente.

Il a précisé qu’au niveau de son département, des réflexions sont en cours pour un plan d’action 2025-2030 en vue de répondre aux exigences gouvernementales liées à l’autosuffisance de la Côte d’Ivoire en riz et à la professionnalisation de ladite filière au profit des producteurs.

Pour le ministre, l’objectif est de faire de la Côte d’Ivoire un pays autosuffisant en riz en 2025 et à l’horizon 2030, un pays qui compte dans la riziculture dans le monde.

« Quand on est remplacé par quelqu’un qui travaille bien, ça rassure et facilite le travail. Je suis certain que ce sera la continuité qui va se faire », a-t-il exprimé à l’endroit de M. Lapké. Il a réitéré sa volonté de passer d’une riziculture traditionnelle à une riziculture moderne, rentable et performante.

Après avoir réceptionné les dossiers, le nouveau président de l’Aderiz s’est dit heureux de retrouver un groupe d’hommes et de femmes spécialistes dans ce domaine.

« C’est un challenge que je suis prêt à relever avec toute ma motivation. Je ne viens pas succéder à quelqu’un mais pour rejoindre un groupe engagé pour la réussite de l’autosuffisance en riz », a-t-il indiqué.

La Côte d’Ivoire qui débourse près de 300 milliards FCfa chaque année pour combler son déficit en riz dispose d’atouts environnementaux, notamment des bas-fonds pouvant lui permettre de réaliser une riziculture à même de lui assurer cette autosuffisance.

Pour y parvenir, les méthodes culturales de type familial doivent faire place à des pratiques formelles, orientées vers le marché et développées par le secteur public ou privé.

AIP