L’affaire Ramadan a été initiée par une plainte déposée par Madame Henda Ayari le 20 octobre 2017, pour des faits de « viol, d’agressions sexuelles, violences volontaires, harcèlement, intimidation. »
Ces faits criminels se seraient déroulés en mai 2012. Comme chacun le sait aujourd’hui, la version de Madame Ayari comporte de très graves incohérences, notamment chronologiques, rendant son accusation fort peu crédible.
Depuis la médiatisation de sa plainte, Henda Ayari a subi une campagne de calomnie d’une extrême violence, en particulier au sein de la communauté musulmane. La volonté compréhensible de défendre Tariq Ramadan et les doutes légitimes s’agissant d’une accusatrice notoirement instable psychologiquement ont été submergés par la haine misogyne. C’est très regrettable et plaque sur nous, une fois encore, une image sordide d’arriération patriarcale.
J’ai moi même été contacté par Henda Ayari en 2013, 2014 et 2015. Elle m’écrivait à chaque fois pour d’éventuels dossiers de discrimination, plus ou moins sérieux, relativement auxquels elle souhaitait déposer plainte. Le ton adopté était exalté et son désir très insistant de me rencontrer semblait surpasser de beaucoup l’intérêt réel des « grands scandales » qu’elle semblait vouloir dénoncer.
Je n’ai jamais donné suite à ses sollicitations. Je ne le regrette pas.
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