LA COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L’AFRIQUE, LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT (BAD) ET L’INSTITUT NATIONAL DE STATISTIQUE ET D’ÉCONOMIE APPLIQUÉE (INSEA, MAROC) ONT DONNÉ AUJOURD’HUI LE COUP D’ENVOI D’UNE FORMATION CONJOINTE SUR LES STATISTIQUES AGRICOLES.
A l’heure où l’agriculture contribue à plus de 40% du PIB de l’Afrique et emploie plus de 70% de sa population, et au moment où l’accent est désormais mis sur les Objectifs du Développement Durable et l’intégration continentale à travers l’Agenda 2063, «la statistique est appelée à jouer, plus que par le passé, un rôle crucial comme outil de contrôle et de mesure des progrès accomplis», a déclaré Mme Lilia Hachem Naas, Directrice du Bureau de la CEA en Afrique du Nord.
Pendant une semaine, quelques 70 formateurs, experts et responsables opérant au sein des instituts de statistiques et des ministères de l’Agriculture africains étudieront et partageront leurs expériences en matière de statistiques agricoles, de pêche et aquaculture et d’évaluation des pertes subies après les récoltes.
Une vingtaine de pays africains bénéficient de la formation (Bénin, Burkina, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo Brazzaville, Congo RDC, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée équatoriale, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sao Tome, Sénégal, Togo et Tunisie).
Organisée par le Centre Africain pour les Statistiques de la CEA en collaboration avec son Bureau pour l’Afrique du Nord, cette rencontre entre dans le cadre du programme de formation de la Stratégie mondiale pour l’amélioration des statistiques agricoles et rurales de l’ONU et vise à faciliter la réalisation des Objectifs de Développement Durable.