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Arsenal : les touchants adieux d’Arsène Wenger

Hier, Arsenal était en fête. Outre la victoire face à Burnley (5-0), les Gunners et leurs fans ont fêté la dernière d’Arsène Wenger à l’Emirates. L’Alsacien ne s’est pas prié pour lâcher quelques mots avec émotion.

Hier après-midi, Arsène Wenger a vécu son dernier match sur le banc de l’Emirates Stadium. Son Arsenal lui a fait un bien beau cadeau d’adieu puisque ses joueurs l’ont emporté largement contre Burnley par cinq buts à zéro. « C’est très émouvant. C’est la dernière fois et c’est tellement long, une histoire d’amour si grande, et bien sûr que vous ne voulez pas y mettre fin – mais tout a une fin », a commencé par avouer le Français au micro de Skysports.

« Je n’ai pas encore commencé à l’intégrer, je suis tellement concentré et, en tant que manager, que vous vous déconnectez de vos sentiments ou que vous vous demandez comment vous vous sentez, vous devenez un peu robotique pour juste gagner le prochain match. Vous vous oubliez, il faudra un peu de temps pour se reconnecter et savoir vraiment ce que je ressens », a-t-il ainsi expliqué la voix empreinte d’émotion au moment de parachever sa carrière dans son antre.

« C’est aussi un nouveau départ pour moi »

Car au final, de nombreux adorateurs du football n’ont connu qu’Arsenal avec Wenger à sa tête. Une longue carrière, à l’image d’un Sir Alex Ferguson à Manchester United, faite de victoires courageuses, de défaites, de joies et de peines. Aujourd’hui, ce chapitre de sa vie va se tourner et il se pourrait que l’Alsacien demeure dans le football, mais plutôt à un poste de direction, tout en gardant dans son coeur son amour pour sa formation londonienne.

« C’est une histoire qui finit, je la vois d’une façon : les gars qui ont réussi pendant 22 ans dans un club de cette envergure, vous n’en avez pas beaucoup, donc je peux seulement dire : “j’ai eu beaucoup de chance de travailler pour si longtemps dans un club de cette envergure”. Je chérirai chaque minute où j’étais ici, mais c’est aussi un nouveau départ pour moi. En 22 ans, je pense que j’étais en 840 en Premier League, savez-vous ce que cela signifie, combien de nuits blanches ? Après le match, je dois penser à tout ça », a-t-il enfin conclu. Une conclusion digne d’un homme qui a quasiment tout bâti du côté d’Arsenal.

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