Si cette nourriture est à l’origine licite, alors il n’y a pas de mal à l’accepter et la manger. L’imam Ibn Taymiyya a dit dans son livre Iqtidhâ al-Sirat al-Mustaqîm : « Il a été rapporté que l’imam Ali (Radhia Allahou Anhou) a accepté le cadeau qui lui a été offert à l’occasion de la fête du Nayrûz. ».
L’imam Ibn Abi Chayba a rapporté qu’une femme a questionné Aïcha (Radhia Allahou Anha) en lui disant : « Nous avons des proches mazdéens et quand c’est leur fête ils nous offrent (de leur nourriture). Aïcha (Radhia Allahou Anha) lui a dit : « Ce qui a été égorgé ce jour-là n’en mangez pas, mais mangez de leurs fruits. »
D’après Ibn Abi Barza : il avait des voisins mazdéens qui lui offraient de la nourriture pendant la fête du Nayrûz et du festival, alors il disait à sa famille : « Mangez les fruits et rendez-leur toute autre chose. ».
Tout cela prouve que la fête n’a pas d’effet dans l’interdiction d’accepter leur cadeau, au contraire le verdict concernant les cadeaux est le même durant les jours de fête et en dehors de ces jours, car accepter les dons des mécréants n’est pas une aide à ces derniers dans leurs cultes.
Il est licite de manger de la nourriture des gens du Livre pendant leur fête, si elle ne provient pas d’un animal égorgé pour leur fête. Selon mes recherches voilà ce qu’il en résulte : voir le verset de la sourate la table servie Allah dit : (Al-Mā’idah):5 : « Vous sont permises, aujourd’hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise. (Vous sont permises) les femmes vertueuses d’entre les croyantes, et les femmes vertueuses d’entre les gens qui ont reçu le Livre avant vous, si vous leur donnez-leur mahr, avec contrat de mariage, non en débauchés ni en preneurs d’amantes. Et quiconque abjure la foi, alors vaine devient son action, et il sera dans l’au-delà, du nombre des perdants.
Donc : on peut accepter leur nourriture sans leur souhaiter bonne fête, la sourate 109 nous donne des indications et le Prophète (saw) nous a dit : à chaque peuple sa fête. Nous respectons leur fête, nous acceptons leur manger (licite) mais nous ne les avalisons pas.
Oui bien sûr ! Cela relève de la cohésion sociale. On en a besoin pour être en paix
En fait, si le chrétien en question tient compte des critères du musulman il n’y pas de problème c’est le partage. Le chrétien doit donner ses poulets au musulman pour les égorger. En ce moment il peut les consommer. Dans le cas contraire non.
Il peut manger avec le chrétien. Le saint Coran l’autorise car ce sont les gens du livre.
Meité Ismaila
La table servie sourate 5 ‘’ Vous sont permises, aujourd’hui les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du livre, et votre propre nourriture leur est permises. (Vous sont permises) les femmes vertueuses d’entre vous d’entre les croyantes, et les femmes vertueuses d’entre les gens qui ont reçu le livre avant vous, si vous leur donnez-leur mahr, avec un contrat de mariage, non en débauchés ni en preneurs d’amantes. Et quiconque abjure la foi, alors vaine devient son action, et il sera dans l’au-delà, du nombre des perdants’’.
Oui, si c’est du hallal (de la nourriture licite).