Avec des résultats en dents de scie pour l’année 2018 dans les pays d’Afrique de l’Ouest, Bank of Africa souhaite rassurer ses investisseurs en augmentant les dividendes et en renforçant les fonds propres de ses filiales.
Bank of Africa (BOA), contrôlé par le marocain BMCE, troisième établissement bancaire du Maroc – qui sera renommé Bank of Africa le 11 septembre prochain – a présenté mercredi 17 avril à Abidjan les résultats 2018 de ses filiales francophones en Afrique de l’Ouest. Mamadou Igor Diarra, directeur régional de la zone Uemoa, et Laura Tran, directrice des participations, ont dévoilé les performances et contre-performances des filiales en question, dont les résultats sont contrastés, sans être alarmants.
Dans les six États de la zone où la banque est implantée, 39 milliards de francs CFA (59 millions d’euros) de dividendes seront distribués à ses actionnaires (en hausse de 1 % par rapport à l’année précédente). Une stratégie qui relève potentiellement de la séduction, alors que le résultat net de l’ensemble du groupe est en baisse de 9,7 % en 2018.
L’Afrique est notre présent et notre avenir, a déclaré Othman Benjelloun, le 2 avril dernier à Casablanca
Le groupe BOA entend renforcer son image africaine, comme l’avait souligné son patron Othman Benjelloun, le 2 avril dernier à Casablanca, lors de la présentation annuelle des résultats de la banque. « L’Afrique est notre présent et notre avenir », avait-il déclaré.
À l’échelle de l’Afrique de l’Ouest, BOA Burkina Faso est la filiale qui distribuera le plus de dividendes (9,2 milliards F CFA), suivie du Bénin (8,8 milliards F CFA), de la Côte d’Ivoire (6,8 milliards F CFA), du Niger (5,3 milliards F CFA), du Mali (4,5 milliards F CFA) et enfin du Sénégal (4,2 milliards F CFA).
Par jeuneafrique