Dix-huit « terroristes » et un gendarme ont été tués mercredi lors d’une opération menée par les forces burkinabè après l’attaque de la gendarmerie d’Arbinda, dans la province du Soum, dans le nord du pays.
« Dans l’après-midi du 20 novembre, l’escadron de gendarmerie basé à Arbinda ainsi que la brigade territoriale de gendarmerie de ladite localité a été la cible d’une attaque terroriste. Les assaillants ont été repoussés grâce à une riposte prompte et vigoureuse des gendarmes », selon le communiqué qui fait état d’un bilan de « 18 terroristes neutralisés ».
« Nous déplorons malheureusement la perte d’un gendarme. Sept gendarmes blessés, dont deux graves, ont été évacués à Ouagadougou grâce à l’armée de l’air », indique l’état-major de la gendarmerie. Le communiqué précise que « 12 motos (ont été) récupérées, 13 kalachnikov, 1 RPG-7, 2 roquettes et 20 chargeurs saisis. Huit téléphones portables, une caméra, un GPS et 10 émetteurs-récepteurs » ont également été récupérés.
« Mobilisation générale »
Ce bilan survient alors que l’armée avait annoncé avoir « neutralisé 32 terroristes » pendant le week-end. Début novembre, une attaque contre un convoi de la société minière canadienne Semafo a fait 38 morts.
Pour tenter de faire face à ces attaques récurrentes, le président burkinabè Roch Marc Christian a appelé début novembre « à la mobilisation générale contre le terrorisme » et annoncé « le recrutement de volontaires pour la défense dans les zones sous menace ».