« Barcelone capitale européenne », c’est le nom de la plateforme politique de Manuel Valls pour sa conquête de la cité catalane. L’ex-Premier ministre a officialisé sa candidature à la mairie mardi 25 septembre. Dans la presse espagnole, les réactions sont mitigées au lendemain de son annonce.
Ce n’est qu’en Une d’El País que la nouvelle occupe une place centrale ce mercredi matin, avec une photo de l’ancien ministre français. Manuel Valls se propose de freiner l’indépendantisme, indique le grand quotidien national.
Lors de sa présentation mardi, l’ancien Premier ministre français a revendiqué ses origines barcelonaises, son expérience politique française, et « il a énuméré les problèmes de la ville, pour essayer de montrer qu’il avait fait ses devoirs », écrit le journal.
Côté politique, rapporte encore le journal, Pablo Casado, le chef de file des conservateurs du Parti populaire, qui présentera sa propre liste, va « discuter » avec Manuel Valls « pour imposer à Barcelone la victoire des opposants à l’indépendance ».
Rassembler
EL Punt Avi, journal catalan, rappelle que l’ancien Premier ministre aspire en effet à rassembler au-delà de Ciudadanos. Ce dernier lui apporte sa caution, mais le ton de Manuel Valls est plus modéré que celui du parti d’Inès Arrimada, souligne le journal. Cette dernière se dit très fière en tant que Barcelonaise de la candidature de Valls, écrit La Vanguardia.
Le vice-président de la Generalitat de Catalogne, Pere Aragonès i Garcia, du parti ERC, dénonce une candidature basée sur un projet personnel, quand Barcelone a besoin de dirigeants qui connaissent la ville et soient impliqués dans la vie du pays, rapporte El País. Manuel Valls, quelle que soit l’issue des élections, restera à Barcelone, peut-on lire dans La Vanguardia. C’est un choix de vie personnel, explique en effet l’ex-Premier ministre français.
RFI